Les Suisses ont largement approuvé dimanche la loi sur les jeux d'argent qui prévoit d'interdire l'accès aux sites internet de jeux d'argent basés à l'étranger et d'autoriser uniquement ceux enregistrés légalement en Suisse, selon une estimation des résultats du référendum.
L'institut de sondage gfs.bern, cité par la télévision publique RTS, donne le "oui" gagnant à 72% en faveur de cette loi qui va favoriser les casinos et loteries suisses.
La "Loi fédérale sur les jeux d'argent" a déjà été approuvée par le parlement, mais les électeurs suisses étaient invités à donner leur avis par référendum à la suite du dépôt de 50.000 signatures récoltées par les opposants à la loi, essentiellement les jeunes des Verts et du PLR (droite).
Ces derniers dénoncent des "méthodes dignes d'un état autoritaire" et accusent le gouvernement de vouloir instaurer une "censure d'internet".
"C'est un très dangereux précédent", a déclaré à l'AFP Luzian Franzini, co-président des jeunes Verts suisses et responsable de la campagne du Non.
La loi est censée lutter contre les addictions au jeu, mais il s'agit surtout pour le gouvernement de ramener dans les caisses de l’État une partie des quelque 250 millions de francs suisses (215 millions d'euros) dépensés par les joueurs suisses sur les jeux en ligne proposés par des sites étrangers.
La loi, qui entrera en vigueur l'an prochain, va taxer désormais tous les jeux autorisés en Suisse, y compris en ligne, pour pouvoir continuer à alimenter un fonds anti-addiction ainsi que les systèmes d'assurance sociale ou des programmes culturels et sportifs.
Concrètement, les exploitants de jeux en ligne basés à l'étranger devront fermer les accès à leur site aux internautes suisses. S'ils n'obtempèrent pas, ils seront inscrits sur une liste noire et les fournisseurs d'accès renverront les utilisateurs sur une autre page.
Pour ses détracteurs, la nouvelle loi est surtout une aubaine pour les 21 casinos enregistrés en Suisse qui vont pouvoir proposer des jeux de poker, black jack et roulette en ligne et les loteries helvétiques qui offriront des paris sportifs.
Selon Addiction Suisse, fondation spécialisée dans l'étude des dépendances, quelque 75.000 personnes sur les 8,3 millions d'habitants du pays alpin souffrent d'une addiction au jeu, un problème qui coûte environ 500 millions de francs suisses (430 millions d'euros) à la société par an.
L'institut de sondage gfs.bern, cité par la télévision publique RTS, donne le "oui" gagnant à 72% en faveur de cette loi qui va favoriser les casinos et loteries suisses.
Ces derniers dénoncent des "méthodes dignes d'un état autoritaire" et accusent le gouvernement de vouloir instaurer une "censure d'internet".
"C'est un très dangereux précédent", a déclaré à l'AFP Luzian Franzini, co-président des jeunes Verts suisses et responsable de la campagne du Non.
La loi est censée lutter contre les addictions au jeu, mais il s'agit surtout pour le gouvernement de ramener dans les caisses de l’État une partie des quelque 250 millions de francs suisses (215 millions d'euros) dépensés par les joueurs suisses sur les jeux en ligne proposés par des sites étrangers.
La loi, qui entrera en vigueur l'an prochain, va taxer désormais tous les jeux autorisés en Suisse, y compris en ligne, pour pouvoir continuer à alimenter un fonds anti-addiction ainsi que les systèmes d'assurance sociale ou des programmes culturels et sportifs.
Concrètement, les exploitants de jeux en ligne basés à l'étranger devront fermer les accès à leur site aux internautes suisses. S'ils n'obtempèrent pas, ils seront inscrits sur une liste noire et les fournisseurs d'accès renverront les utilisateurs sur une autre page.
Pour ses détracteurs, la nouvelle loi est surtout une aubaine pour les 21 casinos enregistrés en Suisse qui vont pouvoir proposer des jeux de poker, black jack et roulette en ligne et les loteries helvétiques qui offriront des paris sportifs.
Selon Addiction Suisse, fondation spécialisée dans l'étude des dépendances, quelque 75.000 personnes sur les 8,3 millions d'habitants du pays alpin souffrent d'une addiction au jeu, un problème qui coûte environ 500 millions de francs suisses (430 millions d'euros) à la société par an.