C'est une première décidée par l'Assemblée nationale ce 5 novembre. En 2020, les Togolais de la diaspora pourront voter pour les scrutins de leur pays d'origine, à commencer par la présidentielle. Cette décision de permettre à la diaspora de voter constitue un soulagement pour les personnes concernées.
"C'est une demande ancienne de la diaspora togolaise de pouvoir participer à la vie de la nation", raconte le délégué au conseil des Togolais de l’extérieur, Kag Samoussi. "Je ne sais pas s’il y aura un changement radical pour chaque acteur de la diaspora mais dans tous les cas, il y aura un sentiment d’appartenance beaucoup plus fort."
Des mises en garde
D'autres soulignent en revanche un certain nombre de points à prendre en compte. "Le vote de la diaspora ne sert à quelque chose que dans des élections libres démocratiques et transparentes", estime par exemple Jean Kissi, secrétaire général du Car, un parti d’opposition. Pour lui, un processus de recensement doit être défini pour les membres de la diaspora. Et de préciser : "Cela voudrait dire qu’il faut des commissions électorales locales indépendantes dans les lieux où la diaspora doit voter parce que le code électoral prévoit qu’il doit y avoir un organe de gestion des élections. Ce n’est ni aux ambassadeurs, ni aux consuls de s’en charger".
L'exemple malien
Pour mettre en place la nouvelle loi, les autorités pourront s'appuyer sur l'expérience de pays proches. Celui de la diaspora malienne, par exemple, qui a le droit de vote depuis les années 1990. Pour elle la question du recensement et de la décentralisation des bureaux de votes sur le territoire du pays d’accueil constituent un frein à cause des déplacements nécessaires pour aller voter.
"Les Maliens sont regroupés dans des bureaux de vote et c’est vraiment difficile de se déplacer", raconte Moussa Sidibé, membre de la diaspora malienne à Paris. Il pointe aussi du doigt d'autres problèmes liés à la carte Nina que doivent posséder les électeurs.
Aujourd’hui, d'autres pays africains comme le Cameroun, le Ghana et le Sénégal accordent le droit de vote à leurs ressortissants vivants à l’étranger. Suite à l’adoption du nouveau code électoral, fin juillet 2018, les Burkinabè de l’extérieur pourront eux aussi voter aux élections nationales de 2020. (DW.COM)
"C'est une demande ancienne de la diaspora togolaise de pouvoir participer à la vie de la nation", raconte le délégué au conseil des Togolais de l’extérieur, Kag Samoussi. "Je ne sais pas s’il y aura un changement radical pour chaque acteur de la diaspora mais dans tous les cas, il y aura un sentiment d’appartenance beaucoup plus fort."
Des mises en garde
D'autres soulignent en revanche un certain nombre de points à prendre en compte. "Le vote de la diaspora ne sert à quelque chose que dans des élections libres démocratiques et transparentes", estime par exemple Jean Kissi, secrétaire général du Car, un parti d’opposition. Pour lui, un processus de recensement doit être défini pour les membres de la diaspora. Et de préciser : "Cela voudrait dire qu’il faut des commissions électorales locales indépendantes dans les lieux où la diaspora doit voter parce que le code électoral prévoit qu’il doit y avoir un organe de gestion des élections. Ce n’est ni aux ambassadeurs, ni aux consuls de s’en charger".
L'exemple malien
Pour mettre en place la nouvelle loi, les autorités pourront s'appuyer sur l'expérience de pays proches. Celui de la diaspora malienne, par exemple, qui a le droit de vote depuis les années 1990. Pour elle la question du recensement et de la décentralisation des bureaux de votes sur le territoire du pays d’accueil constituent un frein à cause des déplacements nécessaires pour aller voter.
"Les Maliens sont regroupés dans des bureaux de vote et c’est vraiment difficile de se déplacer", raconte Moussa Sidibé, membre de la diaspora malienne à Paris. Il pointe aussi du doigt d'autres problèmes liés à la carte Nina que doivent posséder les électeurs.
Aujourd’hui, d'autres pays africains comme le Cameroun, le Ghana et le Sénégal accordent le droit de vote à leurs ressortissants vivants à l’étranger. Suite à l’adoption du nouveau code électoral, fin juillet 2018, les Burkinabè de l’extérieur pourront eux aussi voter aux élections nationales de 2020. (DW.COM)