GIBRALTAR (Reuters) - Un tribunal américain a délivré vendredi un mandat de saisie visant le pétrolier iranien Grace 1, arraisonné le 4 juillet au large de Gibraltar par les forces britanniques sur des soupçons de violation des sanctions internationales contre la Syrie.
Dans un communiqué, la procureure du district de Columbia, Jessie Liu, a déclaré que la décision avait été prise à la suite d’une plainte de l’administration des Etats-Unis.
“Des cartes et des équipements électroniques récupérés à bord du Grace 1, des messages WhatsApp récupérés sur les téléphones portables de l’équipage ainsi que des déclarations de l’équipage ont révélé que le Grace 1 était à destination de Port Banias, en Syrie, en violation des sanctions américaines”, peut-on lire dans un document de justice.
Téhéran a systématiquement rejeté ces accusations.
Le pétrolier iranien, qui transporte 2,1 millions de barils de pétrole, a été saisi le 4 juillet au large du rocher de Gibraltar par les forces des Royal Marines, provoquant un nouvel accès de tension avec l’Iran qui a arraisonné à son tour un navire britannique.
Alors que les autorités de Gibraltar ont annoncé jeudi la levée de l’ordre d’immobilisation du Grace 1, le département d’Etat américain a demandé in extremis le jour même la saisie du pétrolier.
Le chef de l’exécutif de Gibraltar, Fabian Picardo, a dit jeudi avoir décidé de lever l’ordre d’immobilisation du Grace 1 après avoir reçu l’assurance écrite de la part de Téhéran que le navire ne violerait pas les sanctions imposées à la Syrie par l’Union européenne.
Dans un communiqué diffusé jeudi, le département d’Etat américain a déclaré que les Etats-Unis avaient déterminé que le pétrolier iranien venait en aide aux Gardiens de la Révolution islamique, le corps d’élite de l’armée iranienne que Washington a désigné comme organisation terroriste.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu samedi auprès du ministère britannique des Affaires étrangères.
Interrogé vendredi sur les initiatives américaines, Fabian Picardo avait répondu que la question relevait de la Cour suprême du territoire britannique d’outre-mer.
Selon le quotidien Gibraltar Chronicle, il est peu probable que le pétrolier lève l’ancre avant dimanche, le temps qu’un nouvel équipage prenne possession du bâtiment.
Le nom Grace 1 a été effacé de la coque du navire, qui ne bat plus pavillon du Panama, et d’après la télévision publique iranienne citant l’Autorité maritime et portuaire, il devrait être rebaptisé Adrian Darya et naviguer sous pavillon iranien. (AFP)
Dans un communiqué, la procureure du district de Columbia, Jessie Liu, a déclaré que la décision avait été prise à la suite d’une plainte de l’administration des Etats-Unis.
“Des cartes et des équipements électroniques récupérés à bord du Grace 1, des messages WhatsApp récupérés sur les téléphones portables de l’équipage ainsi que des déclarations de l’équipage ont révélé que le Grace 1 était à destination de Port Banias, en Syrie, en violation des sanctions américaines”, peut-on lire dans un document de justice.
Téhéran a systématiquement rejeté ces accusations.
Le pétrolier iranien, qui transporte 2,1 millions de barils de pétrole, a été saisi le 4 juillet au large du rocher de Gibraltar par les forces des Royal Marines, provoquant un nouvel accès de tension avec l’Iran qui a arraisonné à son tour un navire britannique.
Alors que les autorités de Gibraltar ont annoncé jeudi la levée de l’ordre d’immobilisation du Grace 1, le département d’Etat américain a demandé in extremis le jour même la saisie du pétrolier.
Le chef de l’exécutif de Gibraltar, Fabian Picardo, a dit jeudi avoir décidé de lever l’ordre d’immobilisation du Grace 1 après avoir reçu l’assurance écrite de la part de Téhéran que le navire ne violerait pas les sanctions imposées à la Syrie par l’Union européenne.
Dans un communiqué diffusé jeudi, le département d’Etat américain a déclaré que les Etats-Unis avaient déterminé que le pétrolier iranien venait en aide aux Gardiens de la Révolution islamique, le corps d’élite de l’armée iranienne que Washington a désigné comme organisation terroriste.
Aucun commentaire n’a pu être obtenu samedi auprès du ministère britannique des Affaires étrangères.
Interrogé vendredi sur les initiatives américaines, Fabian Picardo avait répondu que la question relevait de la Cour suprême du territoire britannique d’outre-mer.
Selon le quotidien Gibraltar Chronicle, il est peu probable que le pétrolier lève l’ancre avant dimanche, le temps qu’un nouvel équipage prenne possession du bâtiment.
Le nom Grace 1 a été effacé de la coque du navire, qui ne bat plus pavillon du Panama, et d’après la télévision publique iranienne citant l’Autorité maritime et portuaire, il devrait être rebaptisé Adrian Darya et naviguer sous pavillon iranien. (AFP)