Les actions amorcent un rebond, le dollar à la peine

Mercredi 6 Septembre 2017

PARIS (Reuters) - Londres exceptée, les principales Bourses européennes ont terminé en hausse mercredi, soutenues par la progression des valeurs automobiles et plus largement par un début de rebond des actions après les tensions liées à l‘essai nucléaire nord-coréen et à la tempête Harvey.
 
À Paris, le CAC 40, qui avait perdu 0,72% sur les deux premières séances de la semaine, a terminé en hausse de 0,29% (14,85 points) à 5.101,41 points et à Francfort, le Dax a pris 0,75%. L‘indice EuroStoxx 50 a progressé de 0,38%, le FTSEurofirst 300 de 0,14% et le Stoxx 600 de 0,06%.
 
Le Footsie britannique a toutefois perdu 0,25%, son troisième repli d‘affilée.
 
Au moment de la clôture en Europe, Wall Street évoluait en ordre dispersé, le Dow Jones gagnant 0,2%, grâce entre autres au rebond des valeurs de l’énergie (+1,54%), tandis que le Nasdaq cédait quelques fractions. Le Standard & Poor’s 500, lui, prenait 0,18% au lendemain de sa plus forte baisse en pourcentage (-0,76%) depuis le 17 août.
 
Quant à l‘indice mondial MSCI, il reprend 0,13%.
 
La fin de la séance sur les marchés américains sera animée par la publication du Livre beige de la Réserve fédérale, le rapport de conjoncture sur laquelle s‘appuiera la Fed lors de sa réunion de politique monétaire dans deux semaines.
 
En Europe, le fait marquant du jour a été la forte hausse du secteur automobile (+1,69%), tiré par Daimler (+3,17%), Goldman Sachs étant passé à l‘achat sur le groupe allemand en mettant en avant une possible scission créatrice de valeur.
 
Dans le sillage du propriétaire de Mercedes et après des chiffres encourageants sur les ventes en Europe en août, Renault (+3,00%) et PSA (+1,78%) finissent la journée dans le trio de tête du CAC 40, BMW a pris 1,57% et Fiat Chrysler Automobiles 4,27%.
 
Le groupe italo-américain a aussi profité du relèvement de la recommandation et de l‘objectif de cours de Barclays.
 
De son côté, Engie a gagné 3,11% à 14,41 euros après la cession par l‘Etat français de 4,15% du capital au prix unitaire de 13,80 euros. L‘opération, qui éloigne le risque d‘un placement plus important, a été réalisée avec une décote limitée à 1,2%.
 
Du côté des devises, le dollar cède du terrain face à un panier de référence composé de six devises après l‘annonce de la prochaine démission de Stanley Fischer, le vice-président de la Réserve fédérale.
 
Le dollar canadien, lui, a atteint son plus haut niveau depuis juin 2015 face à celui des Etats-Unis après le nouveau relèvement d‘un quart de point du taux directeur de la Banque du Canada, le deuxième en moins de trois mois.
 
L‘euro se traite autour de 1,1945 dollar, en hausse d‘environ 0,3% face au billet vert, à la veille de la réunion de politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), à l‘issue de laquelle le président de l‘institution, Mario Draghi, pourrait évoquer la vigueur récente de la monnaie unique.
 
Sur le marché pétrolier, les prix du brut sont en nette hausse avec la reprise de l‘activité dans les raffineries contraintes à l‘arrêt par l‘ouragan Harvey.
 
“On craignait une forte baisse de la demande de brut mais avec le redémarrage des raffineries ou les annonces dans ce sens (...) on voit que les infrastructures ont été pour la plupart préservées”, explique Harry Tchilinguirian, responsable de la stratégie matières premières de BNP Paribas.
 
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