L'état-major des armées à Paris a donné quelques informations sur l'attaque, mercredi, du camp des forces armées maliennes de Boni, dans la région de Mopti. Si dix soldats maliens ont perdu la vie lors de cette attaque qui est la plus meurtrière depuis le début de l'année, l'armée française estime que les forces maliennes se sont bien comportées face à l'ennemi, signe d'une montée en gamme. L'opération « Éclipse » s'était achevée précisément dans cette partie du Gourma.
Ce mois de janvier, les forces armées maliennes et la force Barkhane ont ratissé la région de Boni, située à mi-chemin de Douentza et d'Hombori, le long de la route nationale 16. Opération dont le bilan se solde par la destruction de 7 pick-up, 200 motos et d'importantes saisies d'armes et explosifs. Et pourtant, c'est encore là que les jihadistes du Rvim, affiliés à al-Qaïda, ont frappé.
Plus surprenant encore, ils ont attaqué le camp de Boni avec un Casspir, un véhicule blindé de transport de troupes long de 7 mètres et pesant 12 tonnes, contraignant les forces armées maliennes à abandonner le camp. Une manœuvre tactique réussie, défend l'état-major des armées. (RFI)
Ce mois de janvier, les forces armées maliennes et la force Barkhane ont ratissé la région de Boni, située à mi-chemin de Douentza et d'Hombori, le long de la route nationale 16. Opération dont le bilan se solde par la destruction de 7 pick-up, 200 motos et d'importantes saisies d'armes et explosifs. Et pourtant, c'est encore là que les jihadistes du Rvim, affiliés à al-Qaïda, ont frappé.
Plus surprenant encore, ils ont attaqué le camp de Boni avec un Casspir, un véhicule blindé de transport de troupes long de 7 mètres et pesant 12 tonnes, contraignant les forces armées maliennes à abandonner le camp. Une manœuvre tactique réussie, défend l'état-major des armées. (RFI)