Les ministres de la Défense de l'OTAN se réunissent à Bruxelles pour discuter du soutien à l'Ukraine

Jeudi 13 Juin 2024

Le siège de l'OTAN à Bruxelles (image d'illustration)

Les ministres de la Défense des États membres de l'OTAN se sont réunis ce jeudi à Bruxelles pour discuter du soutien militaire à l'Ukraine.

 

"Nous répondrons aux besoins urgents en fournitures supplémentaires, en armes de défense aérienne et en munitions", a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, à l'entrée du sommet prévu pour une durée de deux jours.

 

"J'espère que les ministres de l'OTAN se mettront d'accord sur un plan d'assistance à la sécurité et de formation de l'OTAN pour l'Ukraine. Et nous discuterons également d'un engagement financier à long terme sur lequel, j'espère, les dirigeants alliés seront d'accord lors du sommet de l'OTAN en juillet", a-t-il déclaré.

 

Interrogé sur la livraison du système de défense aérienne Patriot à l'Ukraine, Stoltenberg a déclaré que les pays alliés “travaillent dur“ sur la question.

 

"J'espère que les alliés feront une annonce dans les jours et semaines à venir" à ce propos, a-t-il déclaré.

 

Concernant la question portant sur la position de la Hongrie dans le conflit en Ukraine, le chef de l'OTAN a déclaré que le pays “ne fera pas partie de l'engagement financier“, mais ne fera pas obstacle pour que les alliés aillent de l'avant dans le plan.

 

La Hongrie continuera à remplir "toutes ses autres obligations au sein de l'OTAN", a souligné Stoltenberg, notant que l'objectif est de "minimiser les risques de lacunes et de retards".

 

Il a rappelé qu'au début de l'année, les retards dans le soutien militaire des États-Unis et de plusieurs alliés européens “ont fait une différence sur le champ de bataille“ et ont permis à la Russie d'avancer et “d'occuper davantage de territoire en Ukraine“.

 

Concernant la situation politique intérieure actuelle en France, Stoltenberg a déclaré qu'il espérait que Paris "reste un allié fidèle et important également à l'avenir".

 

Le président français Emmanuel Macron a annoncé dimanche soir des législatives anticipées suite à la défaite de son bloc et la victoire de l'extrême droite aux élections européennes. Les partis politiques ont entamé les tractations pour former des alliances, en vue du scrutin qui aura lieu le 30 juin et le 7 juillet. [AA]

 
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