Les opposants sénégalais Barthélémy Dias, Ousmane Sonko et Malick Gackou, interpellés dans la journée après des échauffourées avec la police, ont été placés en état d’arrestation puis libérés et élargis du Camp Abdou Diassé où ils étaient détenus, selon plusieurs médias en ligne.
Cette journée du mercredi 10 novembre avait été annoncée comme chaude, elle l’a été. Sur le chemin du palais de justice de Dakar où il avait été convoqué pour le procès en appel du meurtre de Ndiaga Diouf - un militant du PDS tué en 2011 à proximité de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur - Barthélémy Dias et ses soutiens politiques ont été appréhendés par les éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale au niveau du quartier de la Médina. Acheminés au commissariat central de Dakar, tous les trois ont atterri au camp Abdou Diassé.
Pour la partie judiciaire de cette affaire, le tribunal d’appel a choisi de repousser l’appel au 1er décembre prochain.
Les médias sénégalais ont signalé plusieurs échauffourées entre les militants de l’opposition et les policiers de la BIP lourdement pourvus d’un impressionnant arsenal de « répression » pour maîtriser la situation sur le terrain.
Selon le site www.dakarmatin.com, dans le feu des affrontements entre militants et policiers, une femme du nom de Daba Samb non concernée par ces événements a été renversée par un véhicule de la BIP vers les HLM-Fass alors qu’elle était sur un trottoir. Elle a été acheminée dans un hôpital de la place.
Selon le même média, des échauffourées ont été signalées dans d’autres quartiers comme le Point E, qui jouxte l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) et dont les alentours avaient été bouclés par les forces de l’ordre.
Lors d’un point de presse tenu lundi dernier à Dakar, Barthélémy Dias avait décidé de répondre à la convocation de la justice. Cependant, exaspéré par « les manipulations » dont son dossier ferait l’objet, il avait indiqué qu’il ne se rendrait plus au tribunal si le procès en appel était encore ajourné.
Membre du mouvement « Taxawu Dakar » fondé par l’ancien maire de la ville Khalifa Sall, Dias a été investi comme tête de liste de la coalition « Yewwi Askan Wi » aux élections locales du 23 janvier 2022. Les principaux inspirateurs de YAW sont Sall lui-même et Sonko, chef du parti Pastef.
Cette journée du mercredi 10 novembre avait été annoncée comme chaude, elle l’a été. Sur le chemin du palais de justice de Dakar où il avait été convoqué pour le procès en appel du meurtre de Ndiaga Diouf - un militant du PDS tué en 2011 à proximité de la mairie de Mermoz Sacré-Cœur - Barthélémy Dias et ses soutiens politiques ont été appréhendés par les éléments de la Brigade d’intervention polyvalente (BIP) de la police nationale au niveau du quartier de la Médina. Acheminés au commissariat central de Dakar, tous les trois ont atterri au camp Abdou Diassé.
Pour la partie judiciaire de cette affaire, le tribunal d’appel a choisi de repousser l’appel au 1er décembre prochain.
Les médias sénégalais ont signalé plusieurs échauffourées entre les militants de l’opposition et les policiers de la BIP lourdement pourvus d’un impressionnant arsenal de « répression » pour maîtriser la situation sur le terrain.
Selon le site www.dakarmatin.com, dans le feu des affrontements entre militants et policiers, une femme du nom de Daba Samb non concernée par ces événements a été renversée par un véhicule de la BIP vers les HLM-Fass alors qu’elle était sur un trottoir. Elle a été acheminée dans un hôpital de la place.
Selon le même média, des échauffourées ont été signalées dans d’autres quartiers comme le Point E, qui jouxte l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) et dont les alentours avaient été bouclés par les forces de l’ordre.
Lors d’un point de presse tenu lundi dernier à Dakar, Barthélémy Dias avait décidé de répondre à la convocation de la justice. Cependant, exaspéré par « les manipulations » dont son dossier ferait l’objet, il avait indiqué qu’il ne se rendrait plus au tribunal si le procès en appel était encore ajourné.
Membre du mouvement « Taxawu Dakar » fondé par l’ancien maire de la ville Khalifa Sall, Dias a été investi comme tête de liste de la coalition « Yewwi Askan Wi » aux élections locales du 23 janvier 2022. Les principaux inspirateurs de YAW sont Sall lui-même et Sonko, chef du parti Pastef.