En 2021, ce sont 26,5 tonnes de cocaïne qui ont été découvertes par les autorités, soit un bond de près de 102% par rapport à 2020. La consommation de poudre blanche s’envole dans le pays, malgré la lutte des policiers et magistrats spécialisés contre les plus gros trafiquants.
Un "tsunami blanc" : l’expression est assumée par Christian de Rocquigny, magistrat spécialisé et numéro 2 de l’OFAST, chef d’orchestre de la lutte anti- stupéfiants.
Ce sont 26,5 tonnes de cocaïne qui ont été découvertes par les autorités l’année dernière, soit une hausse de près de 102% par rapport à l’année précédente. On est désormais loin des quelques 4 tonnes interceptés en 2010.
Le Covid et les confinements n'ont pas eu d'impacts significatifs sur la consommation. "Ces chiffres nous incitent à la modestie", concède Christian de Rocquigny au Parisien. "On sait que près de 600 000 Français consomment de la cocaïne au moins une fois dans l’année, ce qui fait de la France le premier pays consommateur d’Europe."
Le port du Havre, l'un des sas d'entrée de la cocaïne
En matière d’importation comme de vente au détail, la cocaïne fait presque jeu égal avec le cannabis. Les organisations criminelles utilisent tous les moyens à leur disposition : Go-slow, drones, semi-submersibles. "Au-delà des saisies, notre objectif est avant tout de démanteler les organisations criminelles majeures", martèle Christian de Rocquigny.
Pour atteindre cet objectif, la coopération internationale est essentielle. Les plus gros trafiquants sont basés à l’étranger : Colombie, Brésil, Pays-Bas. L’Espagne, première porte d’entrée du cannabis en Europe, est aussi largement utilisée par les producteurs sud-américains de cocaïne.
Mais ce sont avant tout les ports hexagonaux qui restent les principaux sas d’entrée de la cocaïne en France. "L’acheminement par voie maritime est toujours prépondérant et en forte progression", détaille l’OFAST. 84% des saisies y sont réalisées. Le Havre (Seine-Maritime) est logiquement une tête de pont, avec dix tonnes interceptées l’an dernier sur un total de 15 dans les ports français. (AFP)
Un "tsunami blanc" : l’expression est assumée par Christian de Rocquigny, magistrat spécialisé et numéro 2 de l’OFAST, chef d’orchestre de la lutte anti- stupéfiants.
Ce sont 26,5 tonnes de cocaïne qui ont été découvertes par les autorités l’année dernière, soit une hausse de près de 102% par rapport à l’année précédente. On est désormais loin des quelques 4 tonnes interceptés en 2010.
Le Covid et les confinements n'ont pas eu d'impacts significatifs sur la consommation. "Ces chiffres nous incitent à la modestie", concède Christian de Rocquigny au Parisien. "On sait que près de 600 000 Français consomment de la cocaïne au moins une fois dans l’année, ce qui fait de la France le premier pays consommateur d’Europe."
Le port du Havre, l'un des sas d'entrée de la cocaïne
En matière d’importation comme de vente au détail, la cocaïne fait presque jeu égal avec le cannabis. Les organisations criminelles utilisent tous les moyens à leur disposition : Go-slow, drones, semi-submersibles. "Au-delà des saisies, notre objectif est avant tout de démanteler les organisations criminelles majeures", martèle Christian de Rocquigny.
Pour atteindre cet objectif, la coopération internationale est essentielle. Les plus gros trafiquants sont basés à l’étranger : Colombie, Brésil, Pays-Bas. L’Espagne, première porte d’entrée du cannabis en Europe, est aussi largement utilisée par les producteurs sud-américains de cocaïne.
Mais ce sont avant tout les ports hexagonaux qui restent les principaux sas d’entrée de la cocaïne en France. "L’acheminement par voie maritime est toujours prépondérant et en forte progression", détaille l’OFAST. 84% des saisies y sont réalisées. Le Havre (Seine-Maritime) est logiquement une tête de pont, avec dix tonnes interceptées l’an dernier sur un total de 15 dans les ports français. (AFP)