Monsieur, lors de votre visite de campagne électorale dans une commune du département de la Seine-Saint-Denis, proche de la ville capitale, Paris, en date du 24 mars 2022, vous avez tenu des propos, pour le moins insultant à l'endroit de la communauté sénégalaise.
Vous avez dit sur un ton martial, avec un aplomb déconcertant que les trafiquants de drogue du quartier, où vous faisiez halte, qu'ils étaient Sénégalais. Élu, vous les renverrez au Sénégal (sic).
Et vous n'en êtes pas à votre premier coup d'essai, puisque tout le substrat de votre discours politique, d'abord enrobé dans une voilure journalistique de chroniqueur d'un média dont le parti pris idéologique, fasciste et xénophobe est fièrement affiché, ensuite incorporé dans le corpus programmatique de votre projet pour la France.
C'est dire combien votre xénophobie est un secret de polichinelle et que vous semblez la revendiquer tout de go, nonobstant les condamnations judiciaires prononcées à votre encontre, pour incitation à la haine raciale.
Pire, vous avez achalandé dans les rayons de votre vision de la France tout un mythe passéiste au moyen de falsification de l'histoire et avez crû les gens assez mal avisés pour vous suivre. Mal vous en a pris.
Et dans ce récit, pour le moins mensonger, que vous voudrez romancer aux couleurs d'une France uniquement blanche, vous occultez volontairement les liens ombilicaux qui lient la France Navarre à son grenier naturel, l'Afrique, que vous semblez pointer du doigt accusateur d'être coupable du grand remplacement coloré, qui la menace.
Monsieur, votre proximité avec le milliardaire breton, Vincent Bolloré, est connue et, pour tout dire, vous revendiquez votre amitié avec lui. Et donc n'êtes pas sans savoir combien il est coupable de prévarication, de corruption et parrain de conflit meurtrier, dont la dernière en date, nous a valu, excusez du peu, plus de 3000 mille morts en Côte d'Ivoire.
Pourquoi diable ne vous a-t-on jamais entendu quand il fallait rehausser la grandeur de cette idée universaliste qui caractérise la France, celle de s'affubler pays des droits de l'homme, pour dénoncer les crimes dont votre parrain, monsieur Bolloré, s'est rendu coupable ?
En bon repris de justice, vous formez bien la paire de voyous, gargarisée par vos moyens de propagande médiatique, pour narguer les victimes de vos crimes économiques sur le dos desquels s'est construit un artefact rhétorique, allant jusqu'à lustrer la fange pétainiste d'une France honteuse, que la mémoire française se voudrait verrouillée dans l'écrin de l'oubli.
Pour finir, cher monsieur Zemmour, les Sénégalais et le Sénégal ont donné à la France bien plus que tout votre lignage généalogique, vous et votre parrain, ne sauraient jamais consentir.
Au demeurant, les Sénégalais de France ne vous laisseront plus débiter des sornettes injurieuses et infondées à leur encontre. Tenez-vous le pour dit, votre bagout de bougon décérébré ne restera plus impuni de ses engeances.
A bon entendeur, salut !
Aguibou DIALLO
Vous avez dit sur un ton martial, avec un aplomb déconcertant que les trafiquants de drogue du quartier, où vous faisiez halte, qu'ils étaient Sénégalais. Élu, vous les renverrez au Sénégal (sic).
Et vous n'en êtes pas à votre premier coup d'essai, puisque tout le substrat de votre discours politique, d'abord enrobé dans une voilure journalistique de chroniqueur d'un média dont le parti pris idéologique, fasciste et xénophobe est fièrement affiché, ensuite incorporé dans le corpus programmatique de votre projet pour la France.
C'est dire combien votre xénophobie est un secret de polichinelle et que vous semblez la revendiquer tout de go, nonobstant les condamnations judiciaires prononcées à votre encontre, pour incitation à la haine raciale.
Pire, vous avez achalandé dans les rayons de votre vision de la France tout un mythe passéiste au moyen de falsification de l'histoire et avez crû les gens assez mal avisés pour vous suivre. Mal vous en a pris.
Et dans ce récit, pour le moins mensonger, que vous voudrez romancer aux couleurs d'une France uniquement blanche, vous occultez volontairement les liens ombilicaux qui lient la France Navarre à son grenier naturel, l'Afrique, que vous semblez pointer du doigt accusateur d'être coupable du grand remplacement coloré, qui la menace.
Monsieur, votre proximité avec le milliardaire breton, Vincent Bolloré, est connue et, pour tout dire, vous revendiquez votre amitié avec lui. Et donc n'êtes pas sans savoir combien il est coupable de prévarication, de corruption et parrain de conflit meurtrier, dont la dernière en date, nous a valu, excusez du peu, plus de 3000 mille morts en Côte d'Ivoire.
Pourquoi diable ne vous a-t-on jamais entendu quand il fallait rehausser la grandeur de cette idée universaliste qui caractérise la France, celle de s'affubler pays des droits de l'homme, pour dénoncer les crimes dont votre parrain, monsieur Bolloré, s'est rendu coupable ?
En bon repris de justice, vous formez bien la paire de voyous, gargarisée par vos moyens de propagande médiatique, pour narguer les victimes de vos crimes économiques sur le dos desquels s'est construit un artefact rhétorique, allant jusqu'à lustrer la fange pétainiste d'une France honteuse, que la mémoire française se voudrait verrouillée dans l'écrin de l'oubli.
Pour finir, cher monsieur Zemmour, les Sénégalais et le Sénégal ont donné à la France bien plus que tout votre lignage généalogique, vous et votre parrain, ne sauraient jamais consentir.
Au demeurant, les Sénégalais de France ne vous laisseront plus débiter des sornettes injurieuses et infondées à leur encontre. Tenez-vous le pour dit, votre bagout de bougon décérébré ne restera plus impuni de ses engeances.
A bon entendeur, salut !
Aguibou DIALLO