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Ligue démocratique : Mamadou Ndoye démissionne à quelques semaines des législatives

Lundi 17 Avril 2017

Ligue démocratique : Mamadou Ndoye démissionne à quelques semaines des législatives
Mamadou Ndoye n’est plus le secrétaire général de la Ligue démocratique. Selon diverses sources, l’homme aux cheveux poivre-sel a rendu sa démission pour des raisons non encore divulguées. L’intérim est assuré par Nicolas Ndiaye, l’ancien porte-parole, en attendant que la direction du parti restée en place s’exprime sur le sujet.
 
Mamadou Ndoye, appelé par ses camarades « Mendoza », avait succédé à l’inamovible Abdoulaye Bathily au cours d’un congrès qui avait également entériné le changement de nom du parti jallarbiste anciennement connu sous l’appellation Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT).
 
A plusieurs reprises, Mendoza a publiquement critiqué la gouvernance du président Macky Sall, et ce en dépit du fait que la LD appartienne à la coalition Benno Bokk Yaakaar qui a porté Sall au pouvoir en 2012. Ses divergences étaient également connues avec les principaux responsables de la LD pour ce qui est du fonctionnement de la coalition et des orientations du pouvoir.
 
Il y a quelques jours, un communiqué de la Ligue démocratique avait appelé le parti du président de la République à être plus généreux avec ses alliés politiques en ce qui concerne la gestion des listes de candidatures aux élections législatives du 30 juillet prochain. L’idée derrière cette prise de position est de critiquer les tendances hégémoniques du parti présidentiel dans la distribution des postes de responsabilités au niveau national.
 
Au regard des postures souvent déclamées par Mamadou Ndoye, il n’est pas déraisonnable de penser que son départ - à quelques semaines des législatives très importantes - découlerait d’une lourdeur des contradictions politiques liées à la position que la Ligue démocratique devrait tenir à l’endroit du chef de l’Etat.
 
Si cela se confirmait, la LD rejoindrait la liste des partis alliés de Macky Sall et tous frappés par des dissidences imputables à un positionnement politique non accepté. Le Parti socialiste d’Ousmane Tanor Dieng et l’Alliance des forces de progrès de Moustapha Niasse en font encore les frais.
 
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