Loi immigration : des milliers de manifestants mobilisés partout en France ce dimanche

Dimanche 21 Janvier 2024

Dimanche 21 janvier, des milliers de personnes ont défilé dans les rues du pays pour contester la loi immigration adoptée fin décembre. Sophie Binet, Secrétaire générale de la CGT, s’est félicitée de l’importante mobilisation.

 

"Nous étions 25 000 à Paris, 10 000 à Marseille, 6000 à Lyon, 5000 à Nantes, Lille et Grenoble et aussi 80 à Groix et 85 à Belle Île !". C’est ainsi que Sophie Binet, Secrétaire générale de la CGT, s’est réjouie, dimanche 21 janvier, alors que des milliers de personnes ont défilé dans les rues de France contre la loi immigration. En tout, selon elle, 150 000 personnes se seraient mobilisées.

 

À Paris, le chiffre a été revu à la baisse par le ministère de l’Intérieur, indique BFMTV, qui a compté 16 000 manifestants. 

 

Des rassemblements qui ont eu lieu alors que, jeudi 25 janvier, Laurent Fabius et les autres Sages du Conseil constitutionnel vont statuer sur différents articles de la loi adoptée à l’issue d’une commission mixte paritaire, le 19 décembre dernier.

 

Quelles mesures vont être étudiées ?

 

Saisis par Emmanuel Macron, qui souhaite que "les dispositions de la loi ne puissent être mises en œuvre qu’après que le Conseil constitutionnel aura vérifié qu’elles respectent les droits et les libertés que la Constitution garantit", les Sages vont, selon Laurent Fabius, étudier uniquement les questions de droit et de conformité, indique La Nouvelle République.

 

Aujourd’hui ce sont 150 000 personnes de tous horizons qui ont marché dans toute la France contre la loi de la honte. Nous étions 25 000 à paris, 10 000 à Marseille, 6000 à Lyon, 5000 à Nantes, Lille et Grenoble et aussi 80 à Groix et 85 à Belle Île ! #21janvier pic.twitter.com/QTSEPyMewf

— Sophie Binet (@BinetSophie) January 21, 2024

 

Selon un article de Franceinfo, paru le 3 janvier, les dispositions en sursis seraient notamment celles sur les quotas migratoires et la limitation du nombre de titres de séjour, la restriction du droit du sol, le durcissement des dispositions concernant le regroupement familial et des conditions d’accès aux prestations sociales, pour lesquelles cinq ans de résidence en France seraient requis pour les non-travailleurs contre trente mois pour les autres.

 
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