Candidate du Nouveau Front populaire pour Matignon, Lucie Castets fait part de sa détermination auprès du Parisien, alors que la nomination du nouveau Premier ministre se fait attendre.
Alors que son nom a été balayé par Emmanuel Macron dès son annonce par le Nouveau Front populaire (NFP) comme candidate pour Matignon, Lucie Castets ne désarme pas. Elle explique auprès du Parisien pourquoi son nom devrait s’imposer naturellement comme Première ministre : "La logique institutionnelle veut que le gouvernement revienne au NFP, qui a remporté le plus de sièges", avance-t-elle, expliquant ne pas être "là pour plaire à Emmanuel Macron".
L’hypothèse du nom de Xavier Bertrand ou de Bernard Cazeneuve pour Matignon est, selon l’énarque, une aberration : "Je n’ai pas l’impression que les noms qui circulent renvoient à un changement de politique et de méthode, à laquelle aspirent les Français", lance-t-elle, pointant le "faible résultat" du parti de Xavier Bertrand, Les Républicains, aux législatives.
Trait d’union des gauches
Autrement dit : le président de la République doit la nommer à Matignon, pour respecter le résultat des élections législatives. Alors que des failles apparaissent dans l’unité de circonstance du Nouveau Front populaire, Lucie Castets se veut fédératrice de l’union des gauches. Preuve en est, selon elle, la signature par tous les chefs des groupes parlementaires de gauche de son courrier envoyé aux parlementaires, dans lequel elle détaille son projet politique.
Lucie Castets assure aussi vouloir mener un gouvernement fait de compromis : "On veut aller chercher des accords sur des sujets relatifs au pouvoir d’achat des Français, au renforcement des services publics de la santé et de l’éducation, à la bifurcation écologique. On travaillera avec tout le monde mais on n’ira pas chercher des compromis avec le Rassemblement national". [6Medias]