L'ex-président brésilien Lula participait samedi à une messe en plein air à la mémoire de son épouse décédée l'an dernier, après avoir passé deux jours retranché avec des milliers de partisans au siège du syndicat des métallurgistes à Curitiba (sud).
Le favori de l'élection présidentielle d'octobre, visé par un mandat de dépôt, pourrait ensuite rapidement se livrer aux autorités pour commencer à purger une peine de prison de 12 ans et un mois pour corruption passive et blanchiment d'argent.
Luiz Inacio Lula da Silva, 72 ans, ne s'était pas rendu vendredi à la police fédérale de Curitiba, comme le lui avait demandé la justice, préférant négocier les conditions de son arrestation avec les autorités.
Lula est apparu en chemisette marine et jean sur la plateforme d'un camion près du prêtre qui devait célébrer l'office catholique, devant des milliers de sympathisants massés à l'extérieur du syndicat des métallurgistes de Sao Bernardo do Campo, dans la ceinture industrielle de Sao Paulo.
Le poing levé, toujours apparemment combatif mais aussi visiblement très ému parfois à la mention du nom de sa femme, Lula était accompagné de son ex-dauphine, la présidente Dilma Rousseff, destituée brutalement en 2016 pour maquillage des comptes publics.
Une foule de sympathisants de gauche criait "Lula, guerrier du peuple brésilien" et "Lula libre!".
L'épouse de Lula, Marisa Leticia, décédée en février 2017, aurait eu 68 ans ce samedi. Elle a été mise en cause pour l'octroi du triplex en bord de mer de la part d'une entreprise du BTP qui a valu à Lula sa lourde condamnation. Cet appartement aurait été donné en échange de faveurs dans l'obtention de marchés publics.
Lula, qui a toujours nié farouchement sa culpabilité, avait souhaité à la mort de sa compagne de toute une vie de militantisme et mère de ses trois enfants que "les criminels qui ont accusé Marisa à la légère aient un jour l'humilité de demander pardon".
Le favori de l'élection présidentielle d'octobre, visé par un mandat de dépôt, pourrait ensuite rapidement se livrer aux autorités pour commencer à purger une peine de prison de 12 ans et un mois pour corruption passive et blanchiment d'argent.
Luiz Inacio Lula da Silva, 72 ans, ne s'était pas rendu vendredi à la police fédérale de Curitiba, comme le lui avait demandé la justice, préférant négocier les conditions de son arrestation avec les autorités.
Lula est apparu en chemisette marine et jean sur la plateforme d'un camion près du prêtre qui devait célébrer l'office catholique, devant des milliers de sympathisants massés à l'extérieur du syndicat des métallurgistes de Sao Bernardo do Campo, dans la ceinture industrielle de Sao Paulo.
Le poing levé, toujours apparemment combatif mais aussi visiblement très ému parfois à la mention du nom de sa femme, Lula était accompagné de son ex-dauphine, la présidente Dilma Rousseff, destituée brutalement en 2016 pour maquillage des comptes publics.
Une foule de sympathisants de gauche criait "Lula, guerrier du peuple brésilien" et "Lula libre!".
L'épouse de Lula, Marisa Leticia, décédée en février 2017, aurait eu 68 ans ce samedi. Elle a été mise en cause pour l'octroi du triplex en bord de mer de la part d'une entreprise du BTP qui a valu à Lula sa lourde condamnation. Cet appartement aurait été donné en échange de faveurs dans l'obtention de marchés publics.
Lula, qui a toujours nié farouchement sa culpabilité, avait souhaité à la mort de sa compagne de toute une vie de militantisme et mère de ses trois enfants que "les criminels qui ont accusé Marisa à la légère aient un jour l'humilité de demander pardon".