Il incarnait une part de paix fragile, dans un pays morcelé et menacé de toute part. Sidi Brahim Ould Sidati, président en exercice de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), une coalition d’anciens rebelles indépendantistes qui avait déclaré la guerre à l’Etat malien en 2012, a été assassiné par balles mardi 13 avril.
L’attaque a eu lieu en plein jour devant son domicile de Bamako, la capitale du Mali. Les deux individus soupçonnés de l’avoir abattu n’ont pas encore été formellement identifiés. Un suspect a néanmoins été arrêté. En 2015, Sidi Brahim Ould Sidati avait représenté la CMA lors de la signature de l’accord de paix dit d’Alger avec l’Etat et la Plateforme, une coalition de groupes armés loyale au pouvoir. Les ennemis d’alors s’étaient engagés à préserver l’unicité du Mali. Six ans plus tard, le pays est toujours entier, mais à genoux : au nord et au centre, les djihadistes étendent leur emprise. (Le Monde)
L’attaque a eu lieu en plein jour devant son domicile de Bamako, la capitale du Mali. Les deux individus soupçonnés de l’avoir abattu n’ont pas encore été formellement identifiés. Un suspect a néanmoins été arrêté. En 2015, Sidi Brahim Ould Sidati avait représenté la CMA lors de la signature de l’accord de paix dit d’Alger avec l’Etat et la Plateforme, une coalition de groupes armés loyale au pouvoir. Les ennemis d’alors s’étaient engagés à préserver l’unicité du Mali. Six ans plus tard, le pays est toujours entier, mais à genoux : au nord et au centre, les djihadistes étendent leur emprise. (Le Monde)