(Communiqué) Après le lancement de FRANCE DEGAGE ! le 21 novembre 2017, la marche du 02 février 2018 a été la première manifestation des organisations engagées dans cette campagne.
Cette marche a été caractérisée par son interdiction par le sous-préfet de la France qu’est Macky Sall, l’arrestation de 21 de nos camarades (dont trois femmes). 17 camarades avaient été dans un premier temps arrêtés. Quatre camarades qui venaient visiter au commissariat central les 17 en garde à vue ont été eux aussi arrêtés. Trois d’entre eux seront libérés une heure après et la quatrième restera avec les 17 autres jusqu’au moment de leur libération (23h47) au motif qu’elle portait un t-shirt sur lequel était inscrit « Pour la souveraineté monétaire, FRANCE DEGAGE ! ». Pendant la garde à vue, certains camarades ont été menottés et d’autres ont été illégalement forcés à signer des procès-verbaux par certains policiers.
A un mois du Mardi de Ndër et du 8 mars, nous, organisations participant à la campagne FRANCE DEGAGE ! saluons l’implication de plus en plus importante des femmes dans la lutte pour la souveraineté et de la place centrale qu’elles y occupent. Nous encourageons les femmes à s’impliquer davantage encore dans le combat pour l’émancipation de nos peuples. Emancipation nationale dans le processus duquel nous devons également nous battre pour l’émancipation des femmes.
Nous dénonçons énergiquement l’interdiction anti constitutionnelle de notre marche par l’administration Macky Sall et le traitement dont certains de nos camarades ont été victimes dans le commissariat central. Nous réaffirmons notre volonté d’attaquer le liberticide arrêté Ousmane Ngom.
Nous attirons l’attention de l’opinion publique sur les agressions des libertés démocratiques dont les résistants monétaires sont l’objet. En 2014, aucune des activités du contre-sommet de la Francophonie n’a pu se tenir (Marche, conférence à l’UCAD, panel à la Fondation Rosa Luxembourg) car toutes interdites. Lors de la venue du premier ministre Valls, notre marche a été sabotée par l’arrestation de Guy Marius Sagna. Il a fallu l’intervention de religieux pour que la salle du Cdeps de Tivaouane nous soit donnée pour une conférence sur les APE.
En décembre 2016, le responsable du centre culturel Blaise Senghor nous a demandé de ne pas exposer nos t-shirts NON AUX APE lors de la présentation du livre Sortir de la servitude monétaire. Nos organisations sont interdites de réunion à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar dès que les thématiques abordées portent sur les questions de souveraineté. Les déportations de Kemi Seba du Sénégal et le limogeage de Kako Nubukpo de l’OIF complètent cette liste non exhaustive des atteintes flagrantes à nos droits les plus élémentaires. Chaque fois qu’il s’agit de France, de franc CFA, de francophonie…Macky Sall, aux ordres de Hollande hier et de Macron aujourd’hui, se croit tout permis.
FRANCE DEGAGE ! proteste contre ces atteintes à la constitution et aux libertés. Nous ne nous laisserons plus faire. Nous sommes dans un régime de déclaration de manifestation et non d’autorisation. Chaque fois que nous, membres du Sénégal et de l’Afrique dignes, voudrons manifester dans le « périmètre de sécurité » nous le ferons. N’en déplaise au président du Sénégal indigne qu’est Macky Sall.
Nous rappelons que France DEGAGE ! a été mise sur pied pour sensibiliser les citoyens et exiger des dirigeants des pays africains de la zone franc et de la France un Frexit c’est à dire la sortie de la France du franc CFA par : la sortie de la France des conseils d’administration des trois banques centrales des pays africains de la zones franc, le rapatriement des réserves de change détenues par le trésor français, et la fabrication de nos billets et pièces de monnaies en Afrique. D’où le nom de campagne FRANCE DEGAGE ! A la question monétaire nous avons ajouté la gestion démocratique de nos ressources notamment minières, et la lutte contre l’impérialisme culturel (langues nationales, franc-maçonnerie, homosexualité…)
Nous allons poursuivre FRANCE DEGAGE ! en l’élargissant, en le popularisant au Sénégal et dans les autres pays pour édifier le rapport de force qui nous permettra de sortir la France de nos affaires monétaires.
Nos organisations savent que l’impérialisme économique, monétaire et culturel dont nos pays africains sont victimes n’est pas du fait que de la France même si celle-ci occupe une place importante dans l’impérialisme collectif qui fait main basse sur les ressources des pays anciennement colonisés par elle. C’est pourquoi, nous allons lancer la « Défête de l’indépendance » qui va être un ensemble d’activités visant à briser ce gros poisson d’avril que constitue la prétendue fête de l’indépendance du 04 avril et lancer un plan pour recouvrer notre souveraineté.
Fait à Dakar, le 06 février 2018
Signataires :
-Cercle des étudiants panafricains de St-Louis – Dafa Jott - Front anti APE anti CFA - Jow sunu gaal - Ligue Panafricaine Umoja/Sénégal - Mouvement des Jeunes Leaders Panafricains(Bénin) - Mouvement Panafricain de Rejet du franc CFA/Sénégal - Mouvement Panafricain de Thiès – Mouvement Panafricain de l’UCAD - Nittu Deug – Petroteam Monde - Réseau Panafricain Espoir d’Afrique - Urgences Panafricanistes/Sénégal
Cette marche a été caractérisée par son interdiction par le sous-préfet de la France qu’est Macky Sall, l’arrestation de 21 de nos camarades (dont trois femmes). 17 camarades avaient été dans un premier temps arrêtés. Quatre camarades qui venaient visiter au commissariat central les 17 en garde à vue ont été eux aussi arrêtés. Trois d’entre eux seront libérés une heure après et la quatrième restera avec les 17 autres jusqu’au moment de leur libération (23h47) au motif qu’elle portait un t-shirt sur lequel était inscrit « Pour la souveraineté monétaire, FRANCE DEGAGE ! ». Pendant la garde à vue, certains camarades ont été menottés et d’autres ont été illégalement forcés à signer des procès-verbaux par certains policiers.
A un mois du Mardi de Ndër et du 8 mars, nous, organisations participant à la campagne FRANCE DEGAGE ! saluons l’implication de plus en plus importante des femmes dans la lutte pour la souveraineté et de la place centrale qu’elles y occupent. Nous encourageons les femmes à s’impliquer davantage encore dans le combat pour l’émancipation de nos peuples. Emancipation nationale dans le processus duquel nous devons également nous battre pour l’émancipation des femmes.
Nous dénonçons énergiquement l’interdiction anti constitutionnelle de notre marche par l’administration Macky Sall et le traitement dont certains de nos camarades ont été victimes dans le commissariat central. Nous réaffirmons notre volonté d’attaquer le liberticide arrêté Ousmane Ngom.
Nous attirons l’attention de l’opinion publique sur les agressions des libertés démocratiques dont les résistants monétaires sont l’objet. En 2014, aucune des activités du contre-sommet de la Francophonie n’a pu se tenir (Marche, conférence à l’UCAD, panel à la Fondation Rosa Luxembourg) car toutes interdites. Lors de la venue du premier ministre Valls, notre marche a été sabotée par l’arrestation de Guy Marius Sagna. Il a fallu l’intervention de religieux pour que la salle du Cdeps de Tivaouane nous soit donnée pour une conférence sur les APE.
En décembre 2016, le responsable du centre culturel Blaise Senghor nous a demandé de ne pas exposer nos t-shirts NON AUX APE lors de la présentation du livre Sortir de la servitude monétaire. Nos organisations sont interdites de réunion à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar dès que les thématiques abordées portent sur les questions de souveraineté. Les déportations de Kemi Seba du Sénégal et le limogeage de Kako Nubukpo de l’OIF complètent cette liste non exhaustive des atteintes flagrantes à nos droits les plus élémentaires. Chaque fois qu’il s’agit de France, de franc CFA, de francophonie…Macky Sall, aux ordres de Hollande hier et de Macron aujourd’hui, se croit tout permis.
FRANCE DEGAGE ! proteste contre ces atteintes à la constitution et aux libertés. Nous ne nous laisserons plus faire. Nous sommes dans un régime de déclaration de manifestation et non d’autorisation. Chaque fois que nous, membres du Sénégal et de l’Afrique dignes, voudrons manifester dans le « périmètre de sécurité » nous le ferons. N’en déplaise au président du Sénégal indigne qu’est Macky Sall.
Nous rappelons que France DEGAGE ! a été mise sur pied pour sensibiliser les citoyens et exiger des dirigeants des pays africains de la zone franc et de la France un Frexit c’est à dire la sortie de la France du franc CFA par : la sortie de la France des conseils d’administration des trois banques centrales des pays africains de la zones franc, le rapatriement des réserves de change détenues par le trésor français, et la fabrication de nos billets et pièces de monnaies en Afrique. D’où le nom de campagne FRANCE DEGAGE ! A la question monétaire nous avons ajouté la gestion démocratique de nos ressources notamment minières, et la lutte contre l’impérialisme culturel (langues nationales, franc-maçonnerie, homosexualité…)
Nous allons poursuivre FRANCE DEGAGE ! en l’élargissant, en le popularisant au Sénégal et dans les autres pays pour édifier le rapport de force qui nous permettra de sortir la France de nos affaires monétaires.
Nos organisations savent que l’impérialisme économique, monétaire et culturel dont nos pays africains sont victimes n’est pas du fait que de la France même si celle-ci occupe une place importante dans l’impérialisme collectif qui fait main basse sur les ressources des pays anciennement colonisés par elle. C’est pourquoi, nous allons lancer la « Défête de l’indépendance » qui va être un ensemble d’activités visant à briser ce gros poisson d’avril que constitue la prétendue fête de l’indépendance du 04 avril et lancer un plan pour recouvrer notre souveraineté.
Fait à Dakar, le 06 février 2018
Signataires :
-Cercle des étudiants panafricains de St-Louis – Dafa Jott - Front anti APE anti CFA - Jow sunu gaal - Ligue Panafricaine Umoja/Sénégal - Mouvement des Jeunes Leaders Panafricains(Bénin) - Mouvement Panafricain de Rejet du franc CFA/Sénégal - Mouvement Panafricain de Thiès – Mouvement Panafricain de l’UCAD - Nittu Deug – Petroteam Monde - Réseau Panafricain Espoir d’Afrique - Urgences Panafricanistes/Sénégal