Le Sénégal n’a pas de "risque de surendettement" a souligné, lundi à Dakar, le chef de l’Etat, Macky Sall qui a appelé à arrêter les "spéculations" sur cette question.
"On ne peut pas passer notre temps à spéculer (...) Je m’adresse à ceux qui parlent de la dette, des risques d’endettement alors que les services des institutions financières multilatérales comme le Fonds monétaire international ont indiqué que le Sénégal n’a pas de risque de surendettement. Il a un surendettement faible", a-t-il dit.
Le président Sall présidait la Revue annuelle conjointe (RAC) 2017. "Il faut qu’on arrête de parler comme ça de la dette à tort et à travers. Si l’on considère les critères et les normes de viabilité retenus pour la dette publique au plan international, l’un des deux critères fondamentaux reste le service de la dette sur les recettes budgétaires. Il faut qu’on soit capable de rembourser la dette. C’est très important. Si vous prenez ce ratio nous sommes à 10,9 % et la norme est de 30 %. Où est le débat ?", s’est-il interrogé.
"Nous ne nous endettons pas pour faire du fonctionnement, pour payer des salaires ou pour entretenir un Etat dispendieux. Nous nous endettons pour construire le développement économique et social. Comment voulez-vous construire un développement sans dette ?", a ajouté Macky Sall qui a invité à être vigilant sur la qualité de la dette.
L’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade s’était alarmé en novembre de la situation économique et financière du Sénégal, qu’il juge "mauvaise".
"Le Sénégal a aujourd’hui atteint un taux d’endettement de 65 %", avait dit Me Wade, ajoutant : "Lorsque j’étais professeur d’économie, on enseignait à nos étudiants qu’il ne fallait jamais dépasser un taux d’endettement de 17% pour les pays pauvres comme le Sénégal. Ce qui illustre que la situation financière du Sénégal est alarmante." (APS)
"On ne peut pas passer notre temps à spéculer (...) Je m’adresse à ceux qui parlent de la dette, des risques d’endettement alors que les services des institutions financières multilatérales comme le Fonds monétaire international ont indiqué que le Sénégal n’a pas de risque de surendettement. Il a un surendettement faible", a-t-il dit.
Le président Sall présidait la Revue annuelle conjointe (RAC) 2017. "Il faut qu’on arrête de parler comme ça de la dette à tort et à travers. Si l’on considère les critères et les normes de viabilité retenus pour la dette publique au plan international, l’un des deux critères fondamentaux reste le service de la dette sur les recettes budgétaires. Il faut qu’on soit capable de rembourser la dette. C’est très important. Si vous prenez ce ratio nous sommes à 10,9 % et la norme est de 30 %. Où est le débat ?", s’est-il interrogé.
"Nous ne nous endettons pas pour faire du fonctionnement, pour payer des salaires ou pour entretenir un Etat dispendieux. Nous nous endettons pour construire le développement économique et social. Comment voulez-vous construire un développement sans dette ?", a ajouté Macky Sall qui a invité à être vigilant sur la qualité de la dette.
L’ancien président sénégalais Abdoulaye Wade s’était alarmé en novembre de la situation économique et financière du Sénégal, qu’il juge "mauvaise".
"Le Sénégal a aujourd’hui atteint un taux d’endettement de 65 %", avait dit Me Wade, ajoutant : "Lorsque j’étais professeur d’économie, on enseignait à nos étudiants qu’il ne fallait jamais dépasser un taux d’endettement de 17% pour les pays pauvres comme le Sénégal. Ce qui illustre que la situation financière du Sénégal est alarmante." (APS)