PARIS (Reuters) - Emmanuel Macron a appelé lundi les grands groupes industriels français, qui avaient pu être attirés ces dernières années par un passage par l'étranger, d'investir et de s'implanter de nouveau dans l'Hexagone au nom de la "cohésion nationale".
"Si notre industrie ces dernières décennies a détruit des emplois en France, c'est aussi parce que souvent les grands groupes ont pensé qu'il y avait des Nirvana hors de la France, que la réussite était forcément hors de la France", a déclaré le chef de l'Etat devant quelque 200 patrons d'industries conviés à dîner à l'Elysée. "Ce n'est plus le cas".
"Il ne faut pas laisser un pays où on a fait ces réformes avec la même rémanence d'idées mortifères", a-t-il poursuivi. "Parce qu'à la fin tous les grands groupes qui vous disent qu'ils sont mondialisés et qui parfois oublient qu'ils sont français, le jour où ils ont un problème ils vont voir la mère patrie, le jour où il y a un problème avec le fisc ou la justice américaine, on se souvient soudainement qu'on est français".
"Ce pays pendant trop longtemps n'a pas fait les réformes qu'il devait faire pour que son industrie réussisse mais il y a eu aussi une défaillance de certains dirigeants économiques qui ont pensé qu'ils pouvaient réussir hors du pays et y venant simplement pour former les enfants ou avoir accès aux soins".
Face à ce constat, Emmanuel Macron a appelé les industriels à "relocaliser au maximum dans des régions qui ont été en difficulté", assurant que l'Etat serait à leurs côtés en matière d'aménagements, d'infrastructures, d'équipements et de financements via la BPI.
Outre les représentants des grands groupes, comme Safran ou Michelin, des patrons de PME et ETI étaient également présents à cette réception organisée à la veille du salon Global Industrie et au premier jour de la semaine de l'Industrie.
Cette rencontre se tient dans un "climat d'euphorie" pour l'industrie française qui, selon l'Insee, a créé 6.400 postes salariés au quatrième trimestre 2017, une première depuis le début des années 2000.
"La tendance devrait se poursuivre au cours de ce premier semestre", a estimé Emmanuel Macron. "Cela traduit le fait que l'industrie et les usines ont une place dans l'économie française et que nous avons aujourd'hui, dans la grande transformation qui est en cours, une place non seulement à défendre mais également un rôle à jouer".
"Si notre industrie ces dernières décennies a détruit des emplois en France, c'est aussi parce que souvent les grands groupes ont pensé qu'il y avait des Nirvana hors de la France, que la réussite était forcément hors de la France", a déclaré le chef de l'Etat devant quelque 200 patrons d'industries conviés à dîner à l'Elysée. "Ce n'est plus le cas".
"Il ne faut pas laisser un pays où on a fait ces réformes avec la même rémanence d'idées mortifères", a-t-il poursuivi. "Parce qu'à la fin tous les grands groupes qui vous disent qu'ils sont mondialisés et qui parfois oublient qu'ils sont français, le jour où ils ont un problème ils vont voir la mère patrie, le jour où il y a un problème avec le fisc ou la justice américaine, on se souvient soudainement qu'on est français".
"Ce pays pendant trop longtemps n'a pas fait les réformes qu'il devait faire pour que son industrie réussisse mais il y a eu aussi une défaillance de certains dirigeants économiques qui ont pensé qu'ils pouvaient réussir hors du pays et y venant simplement pour former les enfants ou avoir accès aux soins".
Face à ce constat, Emmanuel Macron a appelé les industriels à "relocaliser au maximum dans des régions qui ont été en difficulté", assurant que l'Etat serait à leurs côtés en matière d'aménagements, d'infrastructures, d'équipements et de financements via la BPI.
Outre les représentants des grands groupes, comme Safran ou Michelin, des patrons de PME et ETI étaient également présents à cette réception organisée à la veille du salon Global Industrie et au premier jour de la semaine de l'Industrie.
Cette rencontre se tient dans un "climat d'euphorie" pour l'industrie française qui, selon l'Insee, a créé 6.400 postes salariés au quatrième trimestre 2017, une première depuis le début des années 2000.
"La tendance devrait se poursuivre au cours de ce premier semestre", a estimé Emmanuel Macron. "Cela traduit le fait que l'industrie et les usines ont une place dans l'économie française et que nous avons aujourd'hui, dans la grande transformation qui est en cours, une place non seulement à défendre mais également un rôle à jouer".