Enchaînant poignées de main et « selfies », le président français Emmanuel Macron a improvisé mercredi une balade dans la Vieille ville de Jérusalem, où il a visité plusieurs lieux saints et appelé à la « réconciliation » des grandes religions.
M. Macron, invité par Israël pour commémorer jeudi le 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz, n’avait pas prévu de déambuler dans plusieurs quartiers de la Vieille ville mais seulement de se rendre à la basilique Sainte-Anne, détenue par la France.
« Ce que j’ai voulu faire d’abord c’est marcher librement dans la Vieille ville et passer à travers tous les lieux qui font aussi l’histoire de cette ville et ses symboles », a-t-il affirmé. « Je pense que réconcilier l’ensemble de ces grandes religions dans cette ville qui les porte, qui en est l’épicentre, où elles cohabitent, est important. »
Sur le parvis de l’église du Saint-Sépulcre qu’il a visitée, il a annoncé à des journalistes la création d’un « nouveau fonds par lequel nous allons financer l’ensemble des écoles des chrétiens d’Orient ».
« Il y a 400.000 enfants qui sont formés dans ces écoles et elles sont un vecteur extrêmement important de l’enseignement et l’apprentissage du français », a-t-il ajouté, estimant qu’il s’agissait d’un « travail qui est très important pour la francophonie mais très important aussi l’apaisement ».
Cette visite n’est pas sans rappeler celle de l’ancien président Jacques Chirac en 1996, restée dans les annales: il s’était emporté en 1996 contre des soldats israéliens qui l’encadraient de trop près en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane? » (Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion?), avant d’exiger que les militaires sortent du domaine de Saint-Anne.
« J’étais ici pour Jacques Chirac, et je suis là pour vous! », a lancé un commerçant aux cheveux blancs au passage de M. Macron.
M. Macron pourrait ensuite se rendre au Mur des Lamentations et à l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré pour les juifs, qui nomment l’endroit Mont du Temple car ils le considèrent comme le lieu de leurs deux Temples détruits.
Il doit se rendre en début de soirée à Ramallah où il rencontrera le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, après s’être entretenu en matinée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Reuven Rivlin et le chef de l’opposition Benny Gantz.
Il assistera jeudi, en compagnie d’une quarantaine de dirigeants étrangers, aux commémorations de la libération du camp nazi d’Auschwitz il y a 75 ans par l’armée soviétique. (AFP)
M. Macron, invité par Israël pour commémorer jeudi le 75e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz, n’avait pas prévu de déambuler dans plusieurs quartiers de la Vieille ville mais seulement de se rendre à la basilique Sainte-Anne, détenue par la France.
« Ce que j’ai voulu faire d’abord c’est marcher librement dans la Vieille ville et passer à travers tous les lieux qui font aussi l’histoire de cette ville et ses symboles », a-t-il affirmé. « Je pense que réconcilier l’ensemble de ces grandes religions dans cette ville qui les porte, qui en est l’épicentre, où elles cohabitent, est important. »
Sur le parvis de l’église du Saint-Sépulcre qu’il a visitée, il a annoncé à des journalistes la création d’un « nouveau fonds par lequel nous allons financer l’ensemble des écoles des chrétiens d’Orient ».
« Il y a 400.000 enfants qui sont formés dans ces écoles et elles sont un vecteur extrêmement important de l’enseignement et l’apprentissage du français », a-t-il ajouté, estimant qu’il s’agissait d’un « travail qui est très important pour la francophonie mais très important aussi l’apaisement ».
Cette visite n’est pas sans rappeler celle de l’ancien président Jacques Chirac en 1996, restée dans les annales: il s’était emporté en 1996 contre des soldats israéliens qui l’encadraient de trop près en lançant son désormais célèbre « Do you want me to go back to my plane? » (Voulez-vous que je remonte à bord de mon avion?), avant d’exiger que les militaires sortent du domaine de Saint-Anne.
« J’étais ici pour Jacques Chirac, et je suis là pour vous! », a lancé un commerçant aux cheveux blancs au passage de M. Macron.
M. Macron pourrait ensuite se rendre au Mur des Lamentations et à l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré pour les juifs, qui nomment l’endroit Mont du Temple car ils le considèrent comme le lieu de leurs deux Temples détruits.
Il doit se rendre en début de soirée à Ramallah où il rencontrera le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, après s’être entretenu en matinée avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, le président Reuven Rivlin et le chef de l’opposition Benny Gantz.
Il assistera jeudi, en compagnie d’une quarantaine de dirigeants étrangers, aux commémorations de la libération du camp nazi d’Auschwitz il y a 75 ans par l’armée soviétique. (AFP)