(Reuters) - Emmanuel Macron s‘est inquiété mardi à Strasbourg des dérives “autoritaires” de certains membres du Conseil de l‘Europe, dont la Russie et la Turquie, tout en défendant le maintien du dialogue plutôt qu’une politique de sanctions selon lui inefficace.
Le président français s’exprimait devant les juges de la Cour européenne des droits de l’homme et les représentants permanents des 47 Etats membres du Conseil de l‘Europe, l’organisation de défense de l’Etat de droit.
“Nous sommes aujourd’hui dans une situation où plusieurs Etats membres ne respectent pas de manière évidente, presque revendiquée, les termes mêmes de la Convention (européenne des droits de l’homme). En Turquie, en Russie pour ne citer que ces Etats, mais ils ne sont pas les seuls, ce risque est avéré”, a déclaré le président français.
“Nous assistons au retour en force de régimes autoritaires ou d’une fascination dans de nombreux endroits européens, pour les démocraties libérales”, a-t-il ajouté, y voyant une situation qui “peut collectivement nous affaiblir si nous décidions de ne pas la traiter”.
La Russie, après avoir promulgué, en décembre 2016, une loi permettant à sa cour constitutionnelle d’annuler les arrêts de la Cour européenne, a suspendu en juin dernier sa contribution au budget du Conseil de l’Europe en réaction à l’attitude jugée anti-russe de son Assemblée parlementaire.
Celle-ci avait suspendu les droits de vote de la délégation russe, en avril 2014, pour sanctionner l’approbation par le Parlement russe de l’annexion de la Crimée.
Les excès de l’état d’urgence proclamé en Turquie après la tentative de coup d’Etat de juillet 2016 menacent de leur côté la Cour européenne des droits de l’homme d’un afflux de milliers de plaintes propres à provoquer sa paralysie.
Face à ces évolutions, Emmanuel Macron a dit sa foi dans l’appartenance historique et culturelle des deux pays à la famille européenne et dans l’universalité des droits de l’homme.
“Rien ne sert d’exclure celles et ceux qui aujourd’hui ne respectent pas les droits fondamentaux, celles et ceux qui veulent tourner le dos à leur propre histoire”, a-t-il affirmé en prônant l’approche diplomatique et le dialogue.
La France, qui présidera le Comité des ministres du Conseil de l’Europe de mai à novembre 2019 est pressentie pour accueillir un sommet de l’organisation si un consensus se dessine entre ses membres pour redéfinir le rôle de l’organisation et réaffirmer leur engagement démocratique.
François Hollande avait dit la disponibilité de la France lors de sa visite au Conseil de l’Europe, en octobre 2016.
Le président français s’exprimait devant les juges de la Cour européenne des droits de l’homme et les représentants permanents des 47 Etats membres du Conseil de l‘Europe, l’organisation de défense de l’Etat de droit.
“Nous sommes aujourd’hui dans une situation où plusieurs Etats membres ne respectent pas de manière évidente, presque revendiquée, les termes mêmes de la Convention (européenne des droits de l’homme). En Turquie, en Russie pour ne citer que ces Etats, mais ils ne sont pas les seuls, ce risque est avéré”, a déclaré le président français.
“Nous assistons au retour en force de régimes autoritaires ou d’une fascination dans de nombreux endroits européens, pour les démocraties libérales”, a-t-il ajouté, y voyant une situation qui “peut collectivement nous affaiblir si nous décidions de ne pas la traiter”.
La Russie, après avoir promulgué, en décembre 2016, une loi permettant à sa cour constitutionnelle d’annuler les arrêts de la Cour européenne, a suspendu en juin dernier sa contribution au budget du Conseil de l’Europe en réaction à l’attitude jugée anti-russe de son Assemblée parlementaire.
Celle-ci avait suspendu les droits de vote de la délégation russe, en avril 2014, pour sanctionner l’approbation par le Parlement russe de l’annexion de la Crimée.
Les excès de l’état d’urgence proclamé en Turquie après la tentative de coup d’Etat de juillet 2016 menacent de leur côté la Cour européenne des droits de l’homme d’un afflux de milliers de plaintes propres à provoquer sa paralysie.
Face à ces évolutions, Emmanuel Macron a dit sa foi dans l’appartenance historique et culturelle des deux pays à la famille européenne et dans l’universalité des droits de l’homme.
“Rien ne sert d’exclure celles et ceux qui aujourd’hui ne respectent pas les droits fondamentaux, celles et ceux qui veulent tourner le dos à leur propre histoire”, a-t-il affirmé en prônant l’approche diplomatique et le dialogue.
La France, qui présidera le Comité des ministres du Conseil de l’Europe de mai à novembre 2019 est pressentie pour accueillir un sommet de l’organisation si un consensus se dessine entre ses membres pour redéfinir le rôle de l’organisation et réaffirmer leur engagement démocratique.
François Hollande avait dit la disponibilité de la France lors de sa visite au Conseil de l’Europe, en octobre 2016.