BAMAKO (Reuters) - Treize personnes au moins ont été tuées au cours du week-end dans le centre du Mali dans des affrontements à caractère ethnique, annonce lundi le ministère de l'Intérieur.
D'autres sources avancent des bilans bien plus lourds, allant de 35 à 45 morts.
Les affrontements entre Peuls et Bambaras ont éclaté après l'assassinat d'un commerçant bambara près de Macina, à 300 km environ au nord-est de Bamako, a déclaré Modibo Dicko, qui dirige un collectif d'associations de défense des droits des Peuls. Le lendemain, a-t-il ajouté, des villageois ont pris les armes et incendié les habitations de Peuls accusés d'être responsables de sa mort.
Selon le ministère, le calme est revenu lundi et les forces de sécurité patrouillent le secteur.
Mais Modibo Dicko a affirmé que les affrontements s'étaient poursuivis dans la journée et qu'une centaine de familles avaient fui les violences.
Kader Ba, un ancien élu de Macina, a dit pour sa part que 30 personnes avaient été tuées dimanche et cinq autres lundi.
Les tensions entre Peuls et Bambaras, qu'alimentent des rivalités sur le contrôle des ressources de la région, sont attisées par l'infiltration de groupes djihadistes qui recrutent parmi les jeunes éleveurs peuls marginalisés.
D'autres sources avancent des bilans bien plus lourds, allant de 35 à 45 morts.
Les affrontements entre Peuls et Bambaras ont éclaté après l'assassinat d'un commerçant bambara près de Macina, à 300 km environ au nord-est de Bamako, a déclaré Modibo Dicko, qui dirige un collectif d'associations de défense des droits des Peuls. Le lendemain, a-t-il ajouté, des villageois ont pris les armes et incendié les habitations de Peuls accusés d'être responsables de sa mort.
Selon le ministère, le calme est revenu lundi et les forces de sécurité patrouillent le secteur.
Mais Modibo Dicko a affirmé que les affrontements s'étaient poursuivis dans la journée et qu'une centaine de familles avaient fui les violences.
Kader Ba, un ancien élu de Macina, a dit pour sa part que 30 personnes avaient été tuées dimanche et cinq autres lundi.
Les tensions entre Peuls et Bambaras, qu'alimentent des rivalités sur le contrôle des ressources de la région, sont attisées par l'infiltration de groupes djihadistes qui recrutent parmi les jeunes éleveurs peuls marginalisés.