L'UE a sanctionné vendredi cinq responsables maliens, dont le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga, accusés de faire obstacle à la transition politique dans ce pays dirigé par une junte, selon un communiqué.
Ces sanctions consistent en une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE et un gel de leurs avoirs. Il est en outre interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables.
Outre le Premier ministre, figurent parmi les responsables sanctionnés deux "membres-clés du cercle rapproché" du colonel Assimi Goïta, le chef de la junte malienne, investi président de transition en mai 2021 après un deuxième putsch.
Il s'agit de Malick Diaw et Ismaël Wagué, considérés comme des instigateurs du coup d'Etat d'août 2020, au cours duquel les militaires ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, selon les motifs des sanctions publiés au Journal officiel de l'UE.
En outre, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation depuis juin 2021, et Adama Ben Diarra, chef d'une organisation de soutien aux putschistes, sont également ciblés pour avoir joué un rôle-clé dans le renversement du président Keita, selon la même source.
Ces cinq responsables ont déjà été sanctionnés par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao).
L'organisation a pris le 9 janvier une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années et son refus d'organiser le 27 février, comme elle s'y était initialement engagée, des élections ramenant les civils au pouvoir.
Le principe de sanctions ciblées de l'UE, pour appuyer celles prises par la Cédéao, avait été acté lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept le 24 janvier à Bruxelles.
L'expulsion de l'ambassadeur de France par la junte qui a aussi exigé le départ d'un contingent danois fraîchement déployé au Mali a encore exacerbé les tensions. Paris s'est donné deux semaines pour décider avec ses partenaires européens de l'avenir de leur présence militaire dans ce pays, où ils combattent des groupes jihadistes.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a averti que l'expulsion de l'ambassadeur français "isolera" le Mali et a exprimé sa "solidarité" avec la France et le Danemark.
Lors d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères malien Abdoulaye Diop le 26 janvier, M. Borrell avait rappelé que l'UE souhaitait rester engagée au Mali et au Sahel, mais "pas à n'importe quel prix".
La question de l'engagement européen au Mali devrait s'inviter au sommet Union européenne/Union africaine prévu les 17 et 18 février à Bruxelles.
Les Européens s'inquiètent également des agissements dans cette région des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner. Selon le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, la junte malienne, de plus en plus isolée, n'a pour seuls "partenaires" que les mercenaires de Wagner.
Ces sanctions consistent en une interdiction d'entrée sur le territoire de l'UE et un gel de leurs avoirs. Il est en outre interdit aux personnes et entités de l'UE de mettre des fonds à la disposition de ces cinq responsables.
Outre le Premier ministre, figurent parmi les responsables sanctionnés deux "membres-clés du cercle rapproché" du colonel Assimi Goïta, le chef de la junte malienne, investi président de transition en mai 2021 après un deuxième putsch.
Il s'agit de Malick Diaw et Ismaël Wagué, considérés comme des instigateurs du coup d'Etat d'août 2020, au cours duquel les militaires ont renversé le président Ibrahim Boubacar Keïta, selon les motifs des sanctions publiés au Journal officiel de l'UE.
En outre, Ibrahim Ikassa Maïga, ministre de la Refondation depuis juin 2021, et Adama Ben Diarra, chef d'une organisation de soutien aux putschistes, sont également ciblés pour avoir joué un rôle-clé dans le renversement du président Keita, selon la même source.
Ces cinq responsables ont déjà été sanctionnés par la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (Cédéao).
L'organisation a pris le 9 janvier une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali pour sanctionner l'intention de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années et son refus d'organiser le 27 février, comme elle s'y était initialement engagée, des élections ramenant les civils au pouvoir.
Le principe de sanctions ciblées de l'UE, pour appuyer celles prises par la Cédéao, avait été acté lors d'une réunion des ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept le 24 janvier à Bruxelles.
L'expulsion de l'ambassadeur de France par la junte qui a aussi exigé le départ d'un contingent danois fraîchement déployé au Mali a encore exacerbé les tensions. Paris s'est donné deux semaines pour décider avec ses partenaires européens de l'avenir de leur présence militaire dans ce pays, où ils combattent des groupes jihadistes.
Le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell a averti que l'expulsion de l'ambassadeur français "isolera" le Mali et a exprimé sa "solidarité" avec la France et le Danemark.
Lors d'un entretien avec le ministre des Affaires étrangères malien Abdoulaye Diop le 26 janvier, M. Borrell avait rappelé que l'UE souhaitait rester engagée au Mali et au Sahel, mais "pas à n'importe quel prix".
La question de l'engagement européen au Mali devrait s'inviter au sommet Union européenne/Union africaine prévu les 17 et 18 février à Bruxelles.
Les Européens s'inquiètent également des agissements dans cette région des mercenaires de la société paramilitaire russe Wagner. Selon le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian, la junte malienne, de plus en plus isolée, n'a pour seuls "partenaires" que les mercenaires de Wagner.