Au Mali, Oumar Mariko restera en prison jusqu’à son procès. Le président du parti Sadi était retenu depuis hier matin dans les locaux de la gendarmerie. En garde-à-vue pendant près de 48 heures, il a finalement été placé sous mandat de dépôt ce mardi après-midi 7 décembre. Ainsi que deux autres personnes accusées avec lui d’avoir tenu et diffusé des propos qualifiés d’injurieux contre le Premier ministre Choguel Maïga. Les trois hommes ont été transférés en début d’après-midi à la Maison centrale d’arrêt de Bamako.
Selon le parquet du tribunal de la Commune IV de Bamako, il est reproché à Oumar Mariko des faits d’injures contre le Premier ministre, « par le biais d’un système d’information et de communication. ». Son co-accusé, Bakary Camara, est poursuivi pour avoir diffusé ces propos sur les réseaux sociaux. Tout comme Boubacar Soumaoro, dit Bouba Fané, prévenu de « violation du secret de la communication ». Car les propos reprochés à Oumar Mariko -il a injurié Choguel Maïga et l’a notamment traité de « menteur »- ont été tenus dans un enregistrement vocal privé qui n’avait pas vocation à se retrouver dans le domaine public. (RFI)
Selon le parquet du tribunal de la Commune IV de Bamako, il est reproché à Oumar Mariko des faits d’injures contre le Premier ministre, « par le biais d’un système d’information et de communication. ». Son co-accusé, Bakary Camara, est poursuivi pour avoir diffusé ces propos sur les réseaux sociaux. Tout comme Boubacar Soumaoro, dit Bouba Fané, prévenu de « violation du secret de la communication ». Car les propos reprochés à Oumar Mariko -il a injurié Choguel Maïga et l’a notamment traité de « menteur »- ont été tenus dans un enregistrement vocal privé qui n’avait pas vocation à se retrouver dans le domaine public. (RFI)