Meeting politique à Bamako à l'occasion de la présidentielle 2018
Bamako - Trois membres d'un "commando" qui "planifiait des attaques ciblées" ce weekend à Bamako ont été interpellés samedi, à la veille du second tour de l'élection présidentielle au Mali, ont indiqué les services de renseignement maliens.
Les trois Maliens, soupçonnés d'être les auteurs d'un braquage ayant fait trois morts en octobre 2016, "planifiaient d'autres attaques ciblées à Bamako ce weekend", selon un communiqué de la Sécurité d'Etat.
"C'est au cours de la planification de leurs opérations", dont la nature n'a pas été précisée, que "le chef du commando, Abramane Diallo, alias El Idriss, et deux de ses lieutenants, Yoro Demba Diallo et Ibrahima Diakité", ont été appréhendés par des "éléments de la Sécurité d'Etat", selon ce texte reçu par l'AFP.
"On ne va pas pour le moment donner trop de détails sur les armes, les munitions, retrouvées ou pas. Mais il est évident qu'en cette période d'élections, il vaut mieux qu'ils soient aux arrêts qu'à l'air libre", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire malienne, en précisant que l'arrestation avait eu lieu dans un quartier populaire de la capitale.
Plus de huit millions de Maliens sont appelés aux urnes dimanche pour élire leur président lors d'un second tour placé sous haute sécurité dans un pays toujours confronté à la menace jihadiste malgré cinq ans d'interventions militaires internationales.
Les autorités avaient annoncé plus tôt dans la journée que la sécurité serait assurée le jour du scrutin par 36.000 militaires, soit 20% de plus que lors du premier tour.
Le 29 juillet, 871 bureaux de vote sur les 23.000 (environ 3%) que compte le pays étaient restés fermés en raison de violences, empêchant près de 250.000 Maliens d'accomplir leur devoir civique, surtout dans le Centre et le Nord, selon les autorités.
Selon le communiqué de la Sécurité d'Etat, qui qualifie le commando de "groupe terroriste", les trois hommes sont les auteurs de "l'attaque ciblée" contre le poste de péage de Sanankoroba, à 30 km de la capitale, dans la nuit du 24 au 25 octobre 2016, au cours de laquelle deux agents du péage et un gardien avaient été tués.
Cette attaque était apparue de nature criminelle, mais un mobile jihadiste n'avait pas été exclu, les assaillants ayant crié "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) avant de s'enfuir. Des enquêteurs avaient toutefois avancé qu'il s'agissait d'une "manière de brouiller les pistes" en faisant croire à une opération d'un groupe jihadiste.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Malgré un accord de paix signé en mai-juin 2015, les violences ont persisté et se sont propagées depuis vers le centre et le sud du pays, puis au Burkina Faso et au Niger voisins
Les trois Maliens, soupçonnés d'être les auteurs d'un braquage ayant fait trois morts en octobre 2016, "planifiaient d'autres attaques ciblées à Bamako ce weekend", selon un communiqué de la Sécurité d'Etat.
"On ne va pas pour le moment donner trop de détails sur les armes, les munitions, retrouvées ou pas. Mais il est évident qu'en cette période d'élections, il vaut mieux qu'ils soient aux arrêts qu'à l'air libre", a indiqué à l'AFP une source sécuritaire malienne, en précisant que l'arrestation avait eu lieu dans un quartier populaire de la capitale.
Plus de huit millions de Maliens sont appelés aux urnes dimanche pour élire leur président lors d'un second tour placé sous haute sécurité dans un pays toujours confronté à la menace jihadiste malgré cinq ans d'interventions militaires internationales.
Les autorités avaient annoncé plus tôt dans la journée que la sécurité serait assurée le jour du scrutin par 36.000 militaires, soit 20% de plus que lors du premier tour.
Le 29 juillet, 871 bureaux de vote sur les 23.000 (environ 3%) que compte le pays étaient restés fermés en raison de violences, empêchant près de 250.000 Maliens d'accomplir leur devoir civique, surtout dans le Centre et le Nord, selon les autorités.
Selon le communiqué de la Sécurité d'Etat, qui qualifie le commando de "groupe terroriste", les trois hommes sont les auteurs de "l'attaque ciblée" contre le poste de péage de Sanankoroba, à 30 km de la capitale, dans la nuit du 24 au 25 octobre 2016, au cours de laquelle deux agents du péage et un gardien avaient été tués.
Cette attaque était apparue de nature criminelle, mais un mobile jihadiste n'avait pas été exclu, les assaillants ayant crié "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) avant de s'enfuir. Des enquêteurs avaient toutefois avancé qu'il s'agissait d'une "manière de brouiller les pistes" en faisant croire à une opération d'un groupe jihadiste.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes liés à Al-Qaïda, en grande partie chassés ou dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l'initiative de la France, qui se poursuit actuellement.
Malgré un accord de paix signé en mai-juin 2015, les violences ont persisté et se sont propagées depuis vers le centre et le sud du pays, puis au Burkina Faso et au Niger voisins