Le colonel-major Ismaël Wagué, porte-parole du Conseil national pour le salut du peuple (CNSP) malien a formellement démenti les allégations propagées depuis hier et concernant la transition. Selon l’Agence France Presse, la junte malienne aurait proposé une transition de trois ans « pour revoir les fondements de l’Etat malien », et qui serait dirigée par un militaire qui serait en même temps chef de l’Etat. Mais d’après le colonel Wagué qui s’est exprimé aujourd’hui, c’est du fake news.
« Je tiens à préciser que rien n’est décidé avec les médiateurs de la Cédéao. A aucun moment, nous n’avons parlé de gouvernement à majorité militaire. Toute décision relative à la taille de la transition, au président de transition, à la formation du gouvernement, se fera entre Maliens, avec les partis politiques, les groupes sociopolitiques, les syndicats, les groupes signataires, la société civile.
Conformément à notre première déclaration, je tiens à rassurer les uns et les autres qu’aucune décision ne sera prise par rapport à la transition sans une consultation massive.
A ce stade des discussions, rien n’est décidé avec l’équipe de médiations de la Cedeao. J’appelle la population et le peuple malien à nous faire confiance pour cette transition difficile. »
Les mêmes propos ont ensuite été renouvelés en langue bambara.
« Je tiens à préciser que rien n’est décidé avec les médiateurs de la Cédéao. A aucun moment, nous n’avons parlé de gouvernement à majorité militaire. Toute décision relative à la taille de la transition, au président de transition, à la formation du gouvernement, se fera entre Maliens, avec les partis politiques, les groupes sociopolitiques, les syndicats, les groupes signataires, la société civile.
Conformément à notre première déclaration, je tiens à rassurer les uns et les autres qu’aucune décision ne sera prise par rapport à la transition sans une consultation massive.
A ce stade des discussions, rien n’est décidé avec l’équipe de médiations de la Cedeao. J’appelle la population et le peuple malien à nous faire confiance pour cette transition difficile. »
Les mêmes propos ont ensuite été renouvelés en langue bambara.