À Ménaka, il y a une dizaine de jours, un accrochage entre une équipe de la Coordination des mouvements de l'Azawad (CMA) et des hommes du Mouvement pour le salut de l'Azawad (MSA) a tué un officier de ce dernier. Depuis lors, la tension monte. Le 27 décembre, le conseil technique de sécurité de la Minusma a demandé à tous les groupes armés de quitter la ville. Une requête à laquelle la CMA refuse de se plier et qui divise l'opinion publique à Ménaka. Et désormais, c'est le statu quo à Ménaka.
Les groupes armés sont présents, mais respectent des directives : pas de véhicules, pas d'armes lourdes et pas de motos armées en centre-ville. Mohamed Ag Albachar, chargé de communication du MSA, affirme que son groupe est prêt à quitter la ville : « C'est tout à fait sage. C'est une décision que nous, nous allons respecter à condition bien sûr que les membres des groupes armés appartenant à la CMA sortent aussi de la ville. » Du côté de la CMA, on trouve la requête de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) excessive.
Il faut au contraire créer un dialogue, selon Mohamed Ould Mahmoud, un de ses porte-parole : « Ça ne fait qu'exacerber encore les problèmes entre les communautés et les mouvements. Il serait mieux peut-être de discuter du problème. Nous ne fermons la porte à aucune possibilité de dialogue avec le MSA et la plateforme. » (RFI)
Les groupes armés sont présents, mais respectent des directives : pas de véhicules, pas d'armes lourdes et pas de motos armées en centre-ville. Mohamed Ag Albachar, chargé de communication du MSA, affirme que son groupe est prêt à quitter la ville : « C'est tout à fait sage. C'est une décision que nous, nous allons respecter à condition bien sûr que les membres des groupes armés appartenant à la CMA sortent aussi de la ville. » Du côté de la CMA, on trouve la requête de la Mission de l'ONU au Mali (Minusma) excessive.
Il faut au contraire créer un dialogue, selon Mohamed Ould Mahmoud, un de ses porte-parole : « Ça ne fait qu'exacerber encore les problèmes entre les communautés et les mouvements. Il serait mieux peut-être de discuter du problème. Nous ne fermons la porte à aucune possibilité de dialogue avec le MSA et la plateforme. » (RFI)