Le Mali observe, depuis lundi à minuit, un deuil national de trois jours, suite aux attaques terroristes perpétrées dans des villages du cercle de Bankass, dans le centre du pays, qui ont fait officiellement 132 morts, tous des civils.
Selon le décret pris dans ce sens, ''les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil national''.
Le gouvernement a souligné que les ''paisibles populations'' de Diallassagou, Dianweli, Deguessagou et environs (cercle de Bankass) ont fait l'objet ''d'attaques barbares'' dans la nuit du 18 au 19 juin, a-t-on appris d'un communiqué publié lundi soir.
Les 132 civils, victimes de ces attaques, ont été ''froidement tués'' par les combattants de la Katiba du Macina d'Amadou Koufa'', ont dénoncé les autorités maliennes avant de condamner ''avec la dernière rigueur'' ces attaques et de promettre d'engager tous les moyens nécessaires afin de retrouver leurs auteurs et les traduire devant la justice.
Dans un communiqué publié mardi, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a, pour sa part, annoncé avoir appris avec ''consternation'' les attaques terroristes. Elle a rappelé que d'autres attaques du même genre ''ont également eu lieu dans plusieurs localités de la région de Gao (nord), causant la mort de dizaines de civils ainsi que des déplacements de populations''.
Tout en condamnant ''avec vigueur ces actes odieux qui constituent des atteintes graves au droit international relatifs aux droits de l'homme et au droit international humanitaire'', la MINUSMA a, d'une part, promis de diligenter ''une enquête sur les circonstances précises de ces attaques'' et, d'autre part, de ''soutenir les autorités maliennes compétentes dans leurs efforts visant à identifier et à traduire en justice les auteurs de ces actes odieux''.
Depuis 2012, le Mali est en proie à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. (Xinhua)
Selon le décret pris dans ce sens, ''les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil national''.
Le gouvernement a souligné que les ''paisibles populations'' de Diallassagou, Dianweli, Deguessagou et environs (cercle de Bankass) ont fait l'objet ''d'attaques barbares'' dans la nuit du 18 au 19 juin, a-t-on appris d'un communiqué publié lundi soir.
Les 132 civils, victimes de ces attaques, ont été ''froidement tués'' par les combattants de la Katiba du Macina d'Amadou Koufa'', ont dénoncé les autorités maliennes avant de condamner ''avec la dernière rigueur'' ces attaques et de promettre d'engager tous les moyens nécessaires afin de retrouver leurs auteurs et les traduire devant la justice.
Dans un communiqué publié mardi, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) a, pour sa part, annoncé avoir appris avec ''consternation'' les attaques terroristes. Elle a rappelé que d'autres attaques du même genre ''ont également eu lieu dans plusieurs localités de la région de Gao (nord), causant la mort de dizaines de civils ainsi que des déplacements de populations''.
Tout en condamnant ''avec vigueur ces actes odieux qui constituent des atteintes graves au droit international relatifs aux droits de l'homme et au droit international humanitaire'', la MINUSMA a, d'une part, promis de diligenter ''une enquête sur les circonstances précises de ces attaques'' et, d'autre part, de ''soutenir les autorités maliennes compétentes dans leurs efforts visant à identifier et à traduire en justice les auteurs de ces actes odieux''.
Depuis 2012, le Mali est en proie à des insurrections indépendantistes, des incursions djihadistes et des violences intercommunautaires ayant fait des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés. (Xinhua)