A mesure qu’approche la date officielle de prestation de serment du chef d’Etat élu de la Gambie à l’élection présidentielle du 1er décembre dernier, un cocktail de pressions à la fois fermes et amicales se forment autour du président Yaya Jammeh. A côté des discours va-t-en-guerre du président de la Commission de la Cedeao, Marcel Alain de Souza, l’approche politique n’est pas en reste. Elle tente de parvenir à une « solution négociée » qui préserverait la stabilité à l’intérieur du territoire gambien et éviterait ainsi des débordements collatéraux non souhaitables, pour le Sénégal en particulier.
Devant l’assemblée nationale hier jeudi, Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères, a réitéré l’appel de la Cedeao. « Nous invitons le président Jammeh à créer les conditions d’un transfert pacifique du pouvoir et assurer la sécurité du président élu, Adama Barrow (…) Nous avons toujours adopté une attitude de paix envers la Gambie. Aujourd’hui, nous faisons face à une situation compliquée (mais) il faut que Jammeh parte », a indiqué le chef de la diplomatie sénégalaise.
« Pour rassurer (Jammeh), des gens ont même proposé une loi d’amnistie pour lui. Si on négocie cette loi dans les couloirs, cela veut dire qu’on mise sur la solution pacifique. Nous prions pour cela et nous pensons que le 19 janvier, le Président Barrow sera investi », a poursuivi Mankeur Ndiaye.
Selon plusieurs sources, une éventuelle loi d’amnistie en faveur de l’actuel chef d’Etat gambien se concrétiserait par un exil vers un pays tiers qui pourrait être le Nigeria, la Guinée, le Maroc ou même le Qatar ou l’Arabie saoudite. Ces deux monarchies du Golfe ont déjà l’expérience d’une telle situation avec deux ex dictateurs déchus : le Mauritanien Ould Taya, renversé par un coup d’Etat militaire dirigé par le Général Ely Mohamed Ould Val en août 2005 et le Tunisien Ben Ali, chassé du pouvoir lors du « printemps arabe » version tunisienne en 2011.
Toutefois, il est possible que Yaya Jammeh considère qu’une loi d’amnistie en sa faveur et dans le contexte international actuel ne soit pas assez solide pour lui permettre de vivre tranquillement sa retraite présidentielle. Les garanties qui pourraient lui être offertes par ses homologues de la Cedeao pourraient souffrir de la vitalité et de l’activisme des organisations de droits humains qui, au niveau international, ont démontré leurs capacités à encadrer des victimes en vue de transférer des bourreaux devant des juridictions internationales.
Devant l’assemblée nationale hier jeudi, Mankeur Ndiaye, ministre des Affaires étrangères, a réitéré l’appel de la Cedeao. « Nous invitons le président Jammeh à créer les conditions d’un transfert pacifique du pouvoir et assurer la sécurité du président élu, Adama Barrow (…) Nous avons toujours adopté une attitude de paix envers la Gambie. Aujourd’hui, nous faisons face à une situation compliquée (mais) il faut que Jammeh parte », a indiqué le chef de la diplomatie sénégalaise.
« Pour rassurer (Jammeh), des gens ont même proposé une loi d’amnistie pour lui. Si on négocie cette loi dans les couloirs, cela veut dire qu’on mise sur la solution pacifique. Nous prions pour cela et nous pensons que le 19 janvier, le Président Barrow sera investi », a poursuivi Mankeur Ndiaye.
Selon plusieurs sources, une éventuelle loi d’amnistie en faveur de l’actuel chef d’Etat gambien se concrétiserait par un exil vers un pays tiers qui pourrait être le Nigeria, la Guinée, le Maroc ou même le Qatar ou l’Arabie saoudite. Ces deux monarchies du Golfe ont déjà l’expérience d’une telle situation avec deux ex dictateurs déchus : le Mauritanien Ould Taya, renversé par un coup d’Etat militaire dirigé par le Général Ely Mohamed Ould Val en août 2005 et le Tunisien Ben Ali, chassé du pouvoir lors du « printemps arabe » version tunisienne en 2011.
Toutefois, il est possible que Yaya Jammeh considère qu’une loi d’amnistie en sa faveur et dans le contexte international actuel ne soit pas assez solide pour lui permettre de vivre tranquillement sa retraite présidentielle. Les garanties qui pourraient lui être offertes par ses homologues de la Cedeao pourraient souffrir de la vitalité et de l’activisme des organisations de droits humains qui, au niveau international, ont démontré leurs capacités à encadrer des victimes en vue de transférer des bourreaux devant des juridictions internationales.