Ce n’est plus un cas d’école, c’est devenu un phénomène pathologique qui tire peut-être ses origines d’une scabreuse gestion des équilibres au sein d’une fratrie de pouvoir au sein de laquelle les mécanismes relationnels sont finalement bien au dessus de ce qui peut être considéré comme l’intérêt national.
Le maintien de Mansour Faye au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement va plus loin qu’un simple défi politique opposé à la gouvernance vertueuse et efficace du secteur des transports. C’est un point de réaffirmation de la patrimonialisation du pouvoir et de l’Etat au Sénégal. Pourquoi le président Macky Sall se garderait-il d’assurer l’extrême protection de son beau-frère de ministre - dont l’incompétence et l’arrogance se répercutent indirectement et dramatiquement sur les Sénégalais - alors qu’il le fait pour des caporaux auxquels il n’est lié que par les rapports fragiles que permet la politique ?
Le ministre Mansour Faye était sans doute à plusieurs centaines de km des drames humains de Sikilo et de Sakal, loin des turpitudes de chauffeurs criminels et de passagers insouciants et inconscients des dangers auxquels les soumettent leurs transporteurs. Sous cet angle, il peut bien se laisser aller à siroter son verre de lait. Sa responsabilité dans la mort d’environ 70 personnes en une semaine est autre : elle est de nature Politique. La même faute qui a imposé au chef de l’Etat le limogeage brutal et compréhensible de l’ex ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr après le drame des 11 bébés de l’hôpital Dabakh Malick de Tivaouane. Pourquoi ce double jeu qui concrétise un deux-poids deux mesures ?
En tant que ministre en fonction, Mansour Faye est celui qui n’a pas appliqué ou fait appliquer les mesures correctives légales suscitées par le président de la République afin de sécuriser les déplacements des citoyens sénégalais sur l’ensemble du territoire national. Il est celui qui a été investi de l’autorité légale pour les mettre en œuvre. Il reste celui qui a échoué à assurer la sécurité de ses compatriotes. Pour les raisons que voilà, l’unique voie raisonnable laissée à qui de droit est son départ d’un gouvernement dans lequel il passe pour être un intouchable prédestiné. C’est pourtant le premier acte de salubrité publique à poser dans le secteur névralgique des transports au Sénégal.
Mais il y a un obstacle à franchir : le président de la République a le complexe de croire que poser un acte de bon sens en limogeant son beau-frère de ministre serait un signe de faiblesse de sa part devant l’opinion publique. Une posture qui fait de Mansour Faye un ministre immaculé, éternel survivant des controverses financières (gestion des fonds Covid-19, Rapport de la Cour des comptes) et des drames humains qui secouent notre pays. Tout est lié au décret…présidentiel !
Le maintien de Mansour Faye au ministère des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement va plus loin qu’un simple défi politique opposé à la gouvernance vertueuse et efficace du secteur des transports. C’est un point de réaffirmation de la patrimonialisation du pouvoir et de l’Etat au Sénégal. Pourquoi le président Macky Sall se garderait-il d’assurer l’extrême protection de son beau-frère de ministre - dont l’incompétence et l’arrogance se répercutent indirectement et dramatiquement sur les Sénégalais - alors qu’il le fait pour des caporaux auxquels il n’est lié que par les rapports fragiles que permet la politique ?
Le ministre Mansour Faye était sans doute à plusieurs centaines de km des drames humains de Sikilo et de Sakal, loin des turpitudes de chauffeurs criminels et de passagers insouciants et inconscients des dangers auxquels les soumettent leurs transporteurs. Sous cet angle, il peut bien se laisser aller à siroter son verre de lait. Sa responsabilité dans la mort d’environ 70 personnes en une semaine est autre : elle est de nature Politique. La même faute qui a imposé au chef de l’Etat le limogeage brutal et compréhensible de l’ex ministre de la Santé Abdoulaye Diouf Sarr après le drame des 11 bébés de l’hôpital Dabakh Malick de Tivaouane. Pourquoi ce double jeu qui concrétise un deux-poids deux mesures ?
En tant que ministre en fonction, Mansour Faye est celui qui n’a pas appliqué ou fait appliquer les mesures correctives légales suscitées par le président de la République afin de sécuriser les déplacements des citoyens sénégalais sur l’ensemble du territoire national. Il est celui qui a été investi de l’autorité légale pour les mettre en œuvre. Il reste celui qui a échoué à assurer la sécurité de ses compatriotes. Pour les raisons que voilà, l’unique voie raisonnable laissée à qui de droit est son départ d’un gouvernement dans lequel il passe pour être un intouchable prédestiné. C’est pourtant le premier acte de salubrité publique à poser dans le secteur névralgique des transports au Sénégal.
Mais il y a un obstacle à franchir : le président de la République a le complexe de croire que poser un acte de bon sens en limogeant son beau-frère de ministre serait un signe de faiblesse de sa part devant l’opinion publique. Une posture qui fait de Mansour Faye un ministre immaculé, éternel survivant des controverses financières (gestion des fonds Covid-19, Rapport de la Cour des comptes) et des drames humains qui secouent notre pays. Tout est lié au décret…présidentiel !