PARIS (Reuters) - Marine Le Pen a dénoncé mercredi le soutien de Manuel Valls à Emmanuel Macron, qu'elle présente comme une marque d'"indécence" et la preuve, selon elle, que le candidat d'En marche ! incarne la perpétuation du quinquennat de François Hollande.
L'ex-Premier ministre a justifié son choix de voter pour Emmanuel Macron plutôt que pour Benoît Hamon, vainqueur de la primaire socialiste, par la nécessité de faire rempart au Front national de Marine Le Pen.
"Je suis frappée par l'indécence du comportement de la classe politique française vis-à-vis de la démocratie", a réagi la présidente du parti d'extrême droite dans un texte intitulé "Docteur Macron et Mister Système" et publié sur son site internet de campagne
"D'un côté ou d'un autre s'affiche le mépris pour le résultat des primaires pourtant présentées à l'époque comme le summum de la vie démocratique."
"L'arrivée de Manuel Valls confirme qu'Emmanuel Macron est devenu un simple rouage dans ce grand plan de sauvetage de la Hollandie", a par ailleurs écrit la candidate frontiste. "Il est évident qu'Emmanuel Macron aurait à s'appuyer à l’Assemblée nationale sur une majorité de sortants."
L'ancien ministre de l'Economie, qui a enregistré le soutien de personnalités de droite, de gauche et du centre, est pour l'instant donné gagnant par les sondages d'un éventuel second tour, le 7 mai, face à Marine Le Pen.
L'ex-Premier ministre a justifié son choix de voter pour Emmanuel Macron plutôt que pour Benoît Hamon, vainqueur de la primaire socialiste, par la nécessité de faire rempart au Front national de Marine Le Pen.
"Je suis frappée par l'indécence du comportement de la classe politique française vis-à-vis de la démocratie", a réagi la présidente du parti d'extrême droite dans un texte intitulé "Docteur Macron et Mister Système" et publié sur son site internet de campagne
"D'un côté ou d'un autre s'affiche le mépris pour le résultat des primaires pourtant présentées à l'époque comme le summum de la vie démocratique."
"L'arrivée de Manuel Valls confirme qu'Emmanuel Macron est devenu un simple rouage dans ce grand plan de sauvetage de la Hollandie", a par ailleurs écrit la candidate frontiste. "Il est évident qu'Emmanuel Macron aurait à s'appuyer à l’Assemblée nationale sur une majorité de sortants."
L'ancien ministre de l'Economie, qui a enregistré le soutien de personnalités de droite, de gauche et du centre, est pour l'instant donné gagnant par les sondages d'un éventuel second tour, le 7 mai, face à Marine Le Pen.