Coup de poker ou coup de bluff ? Quelques heures seulement après la décomposition de la coalition Manko Taxawu Sengaal (MTS) qui regroupait l’essentiel des grands partis de l’échiquier politique sénégalais, le Parti démocratique sénégalais et ses alliés ont mis en place une «coalition gagnante» dénommée Wattù Senegaal.
Elle est composée, outre le Pds, de And Jëf/Pads, Bokk Gis Gis, Tekki et d’une vingtaine d’autres partis et associations, selon la note reçue du chargé de communication du parti libéral.
La nouveauté ici réside dans le fait que la tête de liste de cette coalition serait Me Abdoulaye Wade, ancien président de la république et absent du territoire national depuis une éternité. Or, l’une des causes fondamentales de l’éclatement de Manko Taxawu Senegaal résidait dans le désaccord profond qui a opposé le Pds dirigé par Oumar Sarr au pôle fidèle à Khalifa Sall, maire de Dakar emprisonné depuis plusieurs semaines, mais fortement présent dans les négociations en vue de constituer un front unique de l’opposition face au pouvoir lors des échéances du 30 juillet prochain.
L’un et l’autre voulaient en effet chacun être la tête de liste nationale et aucun d’eux ne voulait céder sur cette exigence. Le clash était devenu inévitable. Rien ne dit que si le Pds avait fait part de la disponibilité de Me Wade à diriger la liste nationale de l’ex MTS, la mouvance du maire de la capitale y aurait prêté une oreille attentive. Les calculs ne semblent donc pas avoir manqué, surtout du côté des libéraux.
Elle est composée, outre le Pds, de And Jëf/Pads, Bokk Gis Gis, Tekki et d’une vingtaine d’autres partis et associations, selon la note reçue du chargé de communication du parti libéral.
La nouveauté ici réside dans le fait que la tête de liste de cette coalition serait Me Abdoulaye Wade, ancien président de la république et absent du territoire national depuis une éternité. Or, l’une des causes fondamentales de l’éclatement de Manko Taxawu Senegaal résidait dans le désaccord profond qui a opposé le Pds dirigé par Oumar Sarr au pôle fidèle à Khalifa Sall, maire de Dakar emprisonné depuis plusieurs semaines, mais fortement présent dans les négociations en vue de constituer un front unique de l’opposition face au pouvoir lors des échéances du 30 juillet prochain.
L’un et l’autre voulaient en effet chacun être la tête de liste nationale et aucun d’eux ne voulait céder sur cette exigence. Le clash était devenu inévitable. Rien ne dit que si le Pds avait fait part de la disponibilité de Me Wade à diriger la liste nationale de l’ex MTS, la mouvance du maire de la capitale y aurait prêté une oreille attentive. Les calculs ne semblent donc pas avoir manqué, surtout du côté des libéraux.