Bloqué en Méditerranée 38 jours sans port d’accueil, le pétrolier Maersk Etienne a pu transférer sur le navire d’une ONG les 27 migrants qu’il avait recueillis à la demande de Malte, a annoncé vendredi soir son armateur danois.
«Ils ont été transférés sur le Mare Jonio, un navire de l’organisation non gouvernementale Mediterranea», écrit Maersk Tankers dans un communiqué.
L’ONG, qui oeuvre au secours des migrants tentant de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée, avait organisé ce transfert, jugeant que l’état des naufragés, parmi lesquels une femme enceinte et un enfant, «exigeait une prise en charge immédiate dans des installations médicales adaptées», a précisé l’armateur.
Mais le débarquement sur terre des naufragés reste, lui, pour l’heure sans solution. L’odyssée kafkaïenne avait commencé le 4 août, lorsque le pétrolier-chimiquier avait procédé au sauvetage à la demande des autorités de Malte. Mais aucun gouvernement n’avait alors accepté de l’accueillir, et le navire battant pavillon danois était resté bloqué en mer dans les eaux maltaises.
Absence de solution politique
La situation dramatique à bord avait culminé dimanche, lorsque trois passagers avaient sauté par-dessus bord, avant d’être à nouveau secourus par l’équipage.
«Enfin!» s’est exclamée sur Twitter l’association des armateurs danois Danske Rederier, qui dénonçait l’absence de solution politique, alors que le navire avait joué son rôle en se déroutant pour porter secours à l’embarcation en détresse des migrants.
Dans un communiqué, l’organisation a remercié Mediterranea «d’avoir aidé Maersk Tankers à se sortir de la situation sans issue dans laquelle il s’était retrouvé», et remercié les équipages des deux navires.
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) mais aussi la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), avaient lancé un appel pressant cette semaine pour le débarquement des 27 naufragés, accusant les gouvernements européens d’être en contravention avec le droit international.
Départs en augmentation
Le Premier ministre maltais Robert Abela avait estimé dimanche que la situation du Maersk Etienne n’était «pas de la responsabilité de Malte». Le Danemark jugeait lui que c’était à la Tunisie d’accueillir les naufragés, l’embarcation ayant dérivé dans les eaux tunisiennes selon des informations de la presse danoise.
Selon les dernières données du HCR, les tentatives de départ augmentent ces derniers mois en Méditerranée, route migratoire la plus meurtrière du monde. (AFP/NXP)
«Ils ont été transférés sur le Mare Jonio, un navire de l’organisation non gouvernementale Mediterranea», écrit Maersk Tankers dans un communiqué.
L’ONG, qui oeuvre au secours des migrants tentant de rejoindre l’Europe en traversant la Méditerranée, avait organisé ce transfert, jugeant que l’état des naufragés, parmi lesquels une femme enceinte et un enfant, «exigeait une prise en charge immédiate dans des installations médicales adaptées», a précisé l’armateur.
Mais le débarquement sur terre des naufragés reste, lui, pour l’heure sans solution. L’odyssée kafkaïenne avait commencé le 4 août, lorsque le pétrolier-chimiquier avait procédé au sauvetage à la demande des autorités de Malte. Mais aucun gouvernement n’avait alors accepté de l’accueillir, et le navire battant pavillon danois était resté bloqué en mer dans les eaux maltaises.
Absence de solution politique
La situation dramatique à bord avait culminé dimanche, lorsque trois passagers avaient sauté par-dessus bord, avant d’être à nouveau secourus par l’équipage.
«Enfin!» s’est exclamée sur Twitter l’association des armateurs danois Danske Rederier, qui dénonçait l’absence de solution politique, alors que le navire avait joué son rôle en se déroutant pour porter secours à l’embarcation en détresse des migrants.
Dans un communiqué, l’organisation a remercié Mediterranea «d’avoir aidé Maersk Tankers à se sortir de la situation sans issue dans laquelle il s’était retrouvé», et remercié les équipages des deux navires.
Le Haut Commissariat de l’ONU pour les réfugiés (HCR), l’Organisation internationale pour les Migrations (OIM) mais aussi la Chambre internationale de la marine marchande (ICS), avaient lancé un appel pressant cette semaine pour le débarquement des 27 naufragés, accusant les gouvernements européens d’être en contravention avec le droit international.
Départs en augmentation
Le Premier ministre maltais Robert Abela avait estimé dimanche que la situation du Maersk Etienne n’était «pas de la responsabilité de Malte». Le Danemark jugeait lui que c’était à la Tunisie d’accueillir les naufragés, l’embarcation ayant dérivé dans les eaux tunisiennes selon des informations de la presse danoise.
Selon les dernières données du HCR, les tentatives de départ augmentent ces derniers mois en Méditerranée, route migratoire la plus meurtrière du monde. (AFP/NXP)