PARIS (Reuters) - Le candidat malheureux de La France insoumise, arrivé quatrième au soir du premier tour de la présidentielle (19,58%), a confirmé vendredi qu'il ne donnerait pas de consigne de vote pour le second tour, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen.
"Ce que je vais voter, je ne vais pas dire, mais il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour arriver à deviner ce que je vais faire", a-t-il déclaré vendredi sur sa chaîne YouTube.
"Vous n’avez pas besoin de moi pour savoir ce que vous avez à faire, je ne suis pas un gourou, je ne suis pas un guide. Je suis un responsable politique", a-t-il poursuivi.
Il confirme donc le rejet du vote FN, mais refuse dans un même temps d'appeler à voter pour Emmanuel Macron pour faire battre la candidate frontiste.
"Quel que soit le résultat du deuxième tour, nous avons affaire à deux personnages qui, tous les deux, portent un projet qui, tous les deux, va diviser tout le monde, créer une pagaille inouïe dans ce pays", a-t-il assuré.
"Le premier, parce que c'est l'extrême finance, donc il va vous raboter ce qui vous reste d'acquis sociaux et il va organiser la guerre de chacun contre tous au plan économique", a-t-il dit à l'encontre du candidat d'En Marche !
Il s'est ensuite attaqué à la candidate du Front national : "la madame Le Pen, c'est encore pire, elle va aller fouiller dans les berceaux, qui est français, qui ne l'est pas et qui ne le sera plus, enfin bref, en plus de toute la charge sociale qu'elle porte contre les intérêts des salariés".
L'eurodéputé n'avait pas appelé clairement à voter contre Marine Le Pen dimanche soir, une position vivement critiquée à gauche où une majorité d'élus à pris position en appelant à faire barrage au Front national.
Le candidat, qui disputait sa deuxième élection présidentielle, ne s'était plus exprimé en public depuis cette déclaration.
En 2002, Jean-Luc Mélenchon, alors ministre délégué à l'enseignement professionnel, avait adopté une position plus tranchée en déclarant vouloir faire barrage à FN, dans le duel entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
Quand à sa stratégie pour les législatives à venir, le candidat assure qu'il va "sans doute diriger la manœuvre (...) parce qu'il faut transformer tout ça en une force conquérante".
Il estime que, compte tenu de son résultat à la présidentielle, 451 candidats de La France insoumise pourraient se maintenir au second tour du scrutin au mois de juin.
Pour parvenir à ce résultat, il s'est basé sur un jeu de calculs dans les circonscriptions où il a passé la barre des 12,5% de suffrages nécessaire au maintien des candidats au second tour des législatives.
"Ce que je vais voter, je ne vais pas dire, mais il n'y a pas besoin d'être grand clerc pour arriver à deviner ce que je vais faire", a-t-il déclaré vendredi sur sa chaîne YouTube.
"Vous n’avez pas besoin de moi pour savoir ce que vous avez à faire, je ne suis pas un gourou, je ne suis pas un guide. Je suis un responsable politique", a-t-il poursuivi.
Il confirme donc le rejet du vote FN, mais refuse dans un même temps d'appeler à voter pour Emmanuel Macron pour faire battre la candidate frontiste.
"Quel que soit le résultat du deuxième tour, nous avons affaire à deux personnages qui, tous les deux, portent un projet qui, tous les deux, va diviser tout le monde, créer une pagaille inouïe dans ce pays", a-t-il assuré.
"Le premier, parce que c'est l'extrême finance, donc il va vous raboter ce qui vous reste d'acquis sociaux et il va organiser la guerre de chacun contre tous au plan économique", a-t-il dit à l'encontre du candidat d'En Marche !
Il s'est ensuite attaqué à la candidate du Front national : "la madame Le Pen, c'est encore pire, elle va aller fouiller dans les berceaux, qui est français, qui ne l'est pas et qui ne le sera plus, enfin bref, en plus de toute la charge sociale qu'elle porte contre les intérêts des salariés".
L'eurodéputé n'avait pas appelé clairement à voter contre Marine Le Pen dimanche soir, une position vivement critiquée à gauche où une majorité d'élus à pris position en appelant à faire barrage au Front national.
Le candidat, qui disputait sa deuxième élection présidentielle, ne s'était plus exprimé en public depuis cette déclaration.
En 2002, Jean-Luc Mélenchon, alors ministre délégué à l'enseignement professionnel, avait adopté une position plus tranchée en déclarant vouloir faire barrage à FN, dans le duel entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen.
Quand à sa stratégie pour les législatives à venir, le candidat assure qu'il va "sans doute diriger la manœuvre (...) parce qu'il faut transformer tout ça en une force conquérante".
Il estime que, compte tenu de son résultat à la présidentielle, 451 candidats de La France insoumise pourraient se maintenir au second tour du scrutin au mois de juin.
Pour parvenir à ce résultat, il s'est basé sur un jeu de calculs dans les circonscriptions où il a passé la barre des 12,5% de suffrages nécessaire au maintien des candidats au second tour des législatives.