PARIS (Reuters) - Le chef de file de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, a proposé dimanche le “label” LFI aux transfuges du Parti socialiste, y compris dans la perspective des élections européennes de mai 2019.
Deux figures de l’aile gauche du PS, le député européen Emmanuel Maurel et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, ont annoncé ces derniers jours qu’ils faisaient scission en emmenant avec eux des centaines de militants, cadres et élus du parti.
Marie-Noëlle Lienemann a dit travailler avec Emmanuel Maurel à la fondation d’un nouveau parti, tout en se rapprochant de LFI avec laquelle ils envisagent de faire liste commune pour les européennes.
Interrogé sur ces nouvelles défections au PS lors du Grand Rendez-vous Europe 1-Cnews-Les Echos, Jean-Luc Mélenchon a estimé que c’était “un événement”, marquant la fin d’un cycle, et que “des milliers” de membres du PS étaient susceptibles de suivre ces deux élus et donc de se rapprocher de LFI.
“Nous ne sommes pas un parti, nous sommes un mouvement, un label commun, donc il faut qu’ils transitent par une forme organisée, celle de Maurel-Lienemann”, a-t-il cependant précisé.
Il a estimé qu’il serait facile pour les deux transfuges et leurs partisans de “trouver leur place” dans le “cadre commun” proposé par LFI, “si naturellement ils respectent le cadre”.
Jean-Luc Mélenchon a précisé que LFI était en contact avec Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann depuis “beaucoup de mois” mais qu’il avait lui-même été sceptique “jusqu’au bout”, jusqu’à leur départ du PS.
FONDAMENTAUX
“Nous voulions être absolument sûrs qu’on se comprenait”, notamment sur des sujets comme l’appartenance de la France à l’Alliance atlantique ou la volonté d’oeuvrer pour une “VIe République”, a-t-il expliqué.
“Il n’y a pas de négociation possible sur les fondamentaux. Nous convergeons parce que nous pensons la même chose, pas parce qu’ils m’ont tordu le bras ou parce que je leur aurais tordu le bras”, a-t-il poursuivi. “Nous ne faisons pas d’ouverture, nous ne collons pas des pièces et des morceaux de gens qui se retrouvent comme dans un gouvernement de circonstance.”
“Nous faisons converger des gens qui constatent qu’ils sont d’accord sur les fondamentaux”, a-t-il ajouté. “Par conséquent personne ne rallie l’autre (...) Nous rallions tous des idées.”
Prié de dire si les transfuges du PS pourraient rejoindre la liste LFI pour les Européennes, Jean-Luc Mélenchon a répondu : “Pourquoi pas (...) Il reste 14 ou 15 places à pourvoir.”
Selon le Journal du Dimanche, une autre figure du PS, Julien Dray, serait aussi tenté de quitter le parti.
A la question de savoir si LFI pourrait réserver le même accueil qu’à Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann à celui qui contribua à animer la gauche du PS avant de se rapprocher de l’ex-chef de l’Etat François Hollande, Jean-Luc Mélenchon est plus réservé.
“Je ne sais pas ; c’est à lui de savoir ; en tout cas, il faut aussi qu’il tienne compte du fait que nous ne sommes pas la mer des Sargasses”, a dit le chef de file de LFI. “Il ne suffit pas de quitter le PS pour arriver à LFI (...) Il faut qu’il commence par poser des actes.”
Deux figures de l’aile gauche du PS, le député européen Emmanuel Maurel et la sénatrice Marie-Noëlle Lienemann, ont annoncé ces derniers jours qu’ils faisaient scission en emmenant avec eux des centaines de militants, cadres et élus du parti.
Marie-Noëlle Lienemann a dit travailler avec Emmanuel Maurel à la fondation d’un nouveau parti, tout en se rapprochant de LFI avec laquelle ils envisagent de faire liste commune pour les européennes.
Interrogé sur ces nouvelles défections au PS lors du Grand Rendez-vous Europe 1-Cnews-Les Echos, Jean-Luc Mélenchon a estimé que c’était “un événement”, marquant la fin d’un cycle, et que “des milliers” de membres du PS étaient susceptibles de suivre ces deux élus et donc de se rapprocher de LFI.
“Nous ne sommes pas un parti, nous sommes un mouvement, un label commun, donc il faut qu’ils transitent par une forme organisée, celle de Maurel-Lienemann”, a-t-il cependant précisé.
Il a estimé qu’il serait facile pour les deux transfuges et leurs partisans de “trouver leur place” dans le “cadre commun” proposé par LFI, “si naturellement ils respectent le cadre”.
Jean-Luc Mélenchon a précisé que LFI était en contact avec Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann depuis “beaucoup de mois” mais qu’il avait lui-même été sceptique “jusqu’au bout”, jusqu’à leur départ du PS.
FONDAMENTAUX
“Nous voulions être absolument sûrs qu’on se comprenait”, notamment sur des sujets comme l’appartenance de la France à l’Alliance atlantique ou la volonté d’oeuvrer pour une “VIe République”, a-t-il expliqué.
“Il n’y a pas de négociation possible sur les fondamentaux. Nous convergeons parce que nous pensons la même chose, pas parce qu’ils m’ont tordu le bras ou parce que je leur aurais tordu le bras”, a-t-il poursuivi. “Nous ne faisons pas d’ouverture, nous ne collons pas des pièces et des morceaux de gens qui se retrouvent comme dans un gouvernement de circonstance.”
“Nous faisons converger des gens qui constatent qu’ils sont d’accord sur les fondamentaux”, a-t-il ajouté. “Par conséquent personne ne rallie l’autre (...) Nous rallions tous des idées.”
Prié de dire si les transfuges du PS pourraient rejoindre la liste LFI pour les Européennes, Jean-Luc Mélenchon a répondu : “Pourquoi pas (...) Il reste 14 ou 15 places à pourvoir.”
Selon le Journal du Dimanche, une autre figure du PS, Julien Dray, serait aussi tenté de quitter le parti.
A la question de savoir si LFI pourrait réserver le même accueil qu’à Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann à celui qui contribua à animer la gauche du PS avant de se rapprocher de l’ex-chef de l’Etat François Hollande, Jean-Luc Mélenchon est plus réservé.
“Je ne sais pas ; c’est à lui de savoir ; en tout cas, il faut aussi qu’il tienne compte du fait que nous ne sommes pas la mer des Sargasses”, a dit le chef de file de LFI. “Il ne suffit pas de quitter le PS pour arriver à LFI (...) Il faut qu’il commence par poser des actes.”