45 milliards de dollars (29 520 milliards de francs CFA). C’est le montant des envois de fonds des migrants de la diaspora vers les pays de l’Afrique subsaharienne attendu pour l’année 2021. Ils seraient alors en progression de 6,2 % par rapport à l’année précédente, confirmant ainsi « une robustesse des flux déjà observée en 2020, quand les remises migratoires (globales) n’ont baissé que de 1,7 % en dépit de la grave récession mondiale provoquée par la pandémie de Covid-19 ».
Selon la note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement publiée le 18 novembre, ce rebond est modéré pour le premier bénéficiaire dans cette région, le Nigéria. Cela est dû « en partie à l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire. »
Par contre, plusieurs pays ont enregistré des volumes de transferts d’argent conséquents en fonction de leur produit intérieur brut (Pib). Ce sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), le Cap-Vert (15,6 %) et les Comores (12,3 %), souligne la même source.
Pour l’année 2022, les envois de fonds des migrants devraient croître de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux Etats-Unis. Selon la Banque mondiale, cette hausse sera fortement soutenue par ailleurs par des coûts moyens de transferts de 8 % au premier trimestre de 2021 contre 8,9 % un an plus tôt.
L’Afrique subsaharienne est la zone qui coûte le plus cher pour y recevoir de l’argent (8 %) contre 4,6 % pour l’Asie du Sud.
« Bien que les migrations intra-régionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de populations, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir », précise la note.
Selon Michal Rutkowski, directeur de la Protection sociale et de l’Emploi à la Banque mondiale, « les remises migratoires ont largement complété les programmes gouvernementaux de transferts monétaires » au profit de familles fragilisées par les impacts de la crise du Covid-19.
A cet effet, « faciliter ces envois de fonds pour soulager les budgets des ménages mis à rude épreuve devrait être un élément clé des politiques nationales visant à soutenir un redressement global après la pandémie. »
Pour tous les continents, le montant des envois de fonds pour 2021 est estimé à 589 milliards de dollars. Ils sont en hausse pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (21,6 %), le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (9,7 %), l’Asie du Sud (8 %), l’Europe et l’Asie centrale (5,3 %).
Selon la note d’information de la Banque mondiale sur les migrations et le développement publiée le 18 novembre, ce rebond est modéré pour le premier bénéficiaire dans cette région, le Nigéria. Cela est dû « en partie à l’influence croissante des politiques destinées à canaliser les transferts d’argent par l’intermédiaire du système bancaire. »
Par contre, plusieurs pays ont enregistré des volumes de transferts d’argent conséquents en fonction de leur produit intérieur brut (Pib). Ce sont la Gambie (33,8 %), le Lesotho (23,5 %), le Cap-Vert (15,6 %) et les Comores (12,3 %), souligne la même source.
Pour l’année 2022, les envois de fonds des migrants devraient croître de 5,5 % grâce à la poursuite de la reprise économique en Europe et aux Etats-Unis. Selon la Banque mondiale, cette hausse sera fortement soutenue par ailleurs par des coûts moyens de transferts de 8 % au premier trimestre de 2021 contre 8,9 % un an plus tôt.
L’Afrique subsaharienne est la zone qui coûte le plus cher pour y recevoir de l’argent (8 %) contre 4,6 % pour l’Asie du Sud.
« Bien que les migrations intra-régionales représentent plus de 70 % des mouvements transfrontaliers de populations, les frais sont élevés en raison des faibles quantités de flux formels et de l’utilisation des taux de change du marché noir », précise la note.
Selon Michal Rutkowski, directeur de la Protection sociale et de l’Emploi à la Banque mondiale, « les remises migratoires ont largement complété les programmes gouvernementaux de transferts monétaires » au profit de familles fragilisées par les impacts de la crise du Covid-19.
A cet effet, « faciliter ces envois de fonds pour soulager les budgets des ménages mis à rude épreuve devrait être un élément clé des politiques nationales visant à soutenir un redressement global après la pandémie. »
Pour tous les continents, le montant des envois de fonds pour 2021 est estimé à 589 milliards de dollars. Ils sont en hausse pour l’Amérique Latine et les Caraïbes (21,6 %), le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord (9,7 %), l’Asie du Sud (8 %), l’Europe et l’Asie centrale (5,3 %).