En visite de travail à Thiès en début de semaine, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique au Sénégal, rappelait cette évidence en substance : si des jeunes tiennent coûte que coûte à quitter leur pays, c’est qu’ils ne s’y sentent pas bien. Deux jours plus tard, tombent les chiffres macabres d’un nouveau drame lié à l’émigration clandestine : 62 personnes meurent naufragées au large des côtes mauritaniennes, d’après les dernières statistiques fournies ce matin par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Dans le lot, 13 jeunes sénégalais issus pour la plupart des îles du Saloum en pays sérère.
En charge du drame, de concert avec leurs homologues du Sénégal et de la Gambie, les autorités mauritaniennes qui ont réussi à sauver de la mort 8 personnes s’attellent à identifier les corps recueillis et jonchés sur une plage de la ville côtière de Nouadhibou.
Dans une embarcation de fortune qui accueillait plus de 150 candidats à l’exil économique vers l’Europe, il y avait 23 Sénégalais sur lesquels seuls 10 ont donc pu échapper à la noyade. Selon des autorités gambiennes citées par divers organes de presse, l’essentiel des victimes venaient de la Gambie voisine, lieu de départ de l’embarcation. Selon l’OIM, ce drame aurait pu être beaucoup plus lourd car 85 passagers ont pu arriver presque sains et saufs sur les rives parce qu’ils savaient nager : 79 Gambiens et 6 Sénégalais
Sur les circonstances de l’accident, plusieurs facteurs potentiels sont avancés: la fragilité de l’embarcation par rapport avec le nombre de passagers à bord, le manque de carburant en lisière des côtes mauritaniennes, et surtout un choc sur un des nombreux rochers invisibles. Une houle puissante n’a pas arrangé la situation des migrants.
En charge du drame, de concert avec leurs homologues du Sénégal et de la Gambie, les autorités mauritaniennes qui ont réussi à sauver de la mort 8 personnes s’attellent à identifier les corps recueillis et jonchés sur une plage de la ville côtière de Nouadhibou.
Dans une embarcation de fortune qui accueillait plus de 150 candidats à l’exil économique vers l’Europe, il y avait 23 Sénégalais sur lesquels seuls 10 ont donc pu échapper à la noyade. Selon des autorités gambiennes citées par divers organes de presse, l’essentiel des victimes venaient de la Gambie voisine, lieu de départ de l’embarcation. Selon l’OIM, ce drame aurait pu être beaucoup plus lourd car 85 passagers ont pu arriver presque sains et saufs sur les rives parce qu’ils savaient nager : 79 Gambiens et 6 Sénégalais
Sur les circonstances de l’accident, plusieurs facteurs potentiels sont avancés: la fragilité de l’embarcation par rapport avec le nombre de passagers à bord, le manque de carburant en lisière des côtes mauritaniennes, et surtout un choc sur un des nombreux rochers invisibles. Une houle puissante n’a pas arrangé la situation des migrants.