L’ONG allemande Sea-Eye a annoncé samedi que son nouveau navire de sauvetage de migrants, le Sea-Eye 4, avait quitté le chantier naval de Rostock pour se diriger vers l’Espagne. De là, il partira reprendre ses activités en Méditerranée.
«Les gens meurent en Méditerranée depuis de nombreuses années», a déclaré dans un communiqué le président de l’ONG, Gorden Isler, pour qui le départ de ce navire constitue «un signal important envoyé par une large alliance de la société civile aux États membres de l’UE».
«Laisser des personnes se noyer en Méditerranée pour réduire le nombre de demandes d’asile en Europe et dissuader les autres de fuir est inhumain», a-t-il ajouté.
Pendant six mois, le navire de sauvetage, qui battra pavillon allemand, a été reconstruit par environ 250 volontaires regroupés dans l’initiative «United4Rescue» qui regroupe 744 partenaires, dont MSF, la Confédération allemande des syndicats (DGB) ou encore la gauche radicale allemande Die Linke. Il a en grande partie été financé par l’église protestante allemande.
Financé par l’Eglise protestante
«Le Sea-Eye 4 n’est pas seulement un autre navire de sauvetage qui sauve des personnes de la noyade en Méditerranée. C’est aussi un symbole que nous, United4Rescue, ainsi que nos nombreux partenaires et supporters, ne relâcherons pas notre engagement envers l’humanité. Nous ne voulons pas regarder mourir la Méditerranée sans rien faire», a de son côté estimé Thies Gundlach, président de United4Rescue.
L’arrivée du navire en Espagne est prévue pour la fin avril, d’où il partira «dès que possible» pour sa première mission de sauvetage.
Petit hôpital
Constitué d’un petit hôpital, ce navire de 53 m de long pour 11,5 m de large aura également la possibilité de traiter des personnes atteintes du Covid-19. Il effectuera ses missions avec un maximum de 26 membres d’équipage.
Au moins 292 migrants ont péri depuis le 1er janvier 2021 en Méditerranée, et 1200 en 2020 dont la grande majorité sur cette route centrale considérée comme la plus meurtrière du monde, selon l’ONU.
Les corps de 41 migrants, dont au moins un enfant, qui tentaient de rallier l’Europe depuis les côtes tunisiennes ont été repêchés jeudi et vendredi en Méditerranée après le naufrage de leur embarcation de fortune au large de Sidi Mansour, dans le sud-est de la Tunisie. Seules trois personnes ont pu être secourues par les gardes-côtes tunisiens. (ATS)
«Les gens meurent en Méditerranée depuis de nombreuses années», a déclaré dans un communiqué le président de l’ONG, Gorden Isler, pour qui le départ de ce navire constitue «un signal important envoyé par une large alliance de la société civile aux États membres de l’UE».
«Laisser des personnes se noyer en Méditerranée pour réduire le nombre de demandes d’asile en Europe et dissuader les autres de fuir est inhumain», a-t-il ajouté.
Pendant six mois, le navire de sauvetage, qui battra pavillon allemand, a été reconstruit par environ 250 volontaires regroupés dans l’initiative «United4Rescue» qui regroupe 744 partenaires, dont MSF, la Confédération allemande des syndicats (DGB) ou encore la gauche radicale allemande Die Linke. Il a en grande partie été financé par l’église protestante allemande.
Financé par l’Eglise protestante
«Le Sea-Eye 4 n’est pas seulement un autre navire de sauvetage qui sauve des personnes de la noyade en Méditerranée. C’est aussi un symbole que nous, United4Rescue, ainsi que nos nombreux partenaires et supporters, ne relâcherons pas notre engagement envers l’humanité. Nous ne voulons pas regarder mourir la Méditerranée sans rien faire», a de son côté estimé Thies Gundlach, président de United4Rescue.
L’arrivée du navire en Espagne est prévue pour la fin avril, d’où il partira «dès que possible» pour sa première mission de sauvetage.
Petit hôpital
Constitué d’un petit hôpital, ce navire de 53 m de long pour 11,5 m de large aura également la possibilité de traiter des personnes atteintes du Covid-19. Il effectuera ses missions avec un maximum de 26 membres d’équipage.
Au moins 292 migrants ont péri depuis le 1er janvier 2021 en Méditerranée, et 1200 en 2020 dont la grande majorité sur cette route centrale considérée comme la plus meurtrière du monde, selon l’ONU.
Les corps de 41 migrants, dont au moins un enfant, qui tentaient de rallier l’Europe depuis les côtes tunisiennes ont été repêchés jeudi et vendredi en Méditerranée après le naufrage de leur embarcation de fortune au large de Sidi Mansour, dans le sud-est de la Tunisie. Seules trois personnes ont pu être secourues par les gardes-côtes tunisiens. (ATS)