Bamako - Le président français François Hollande a indiqué samedi à Bamako que les conclusions d'une enquête ordonnée après la mort dans des conditions controversées d'un mineur lors d'une opération de soldats français dans le nord du Mali seraient connues d'ici à début février.
"Nous aurons les résultats de l'enquête à la fin du mois ou au début du mois de février", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse de clôture du 27e sommet Afrique-France, au côté de son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.
"Dans le cadre d'une opération de combat du 30 novembre dernier, il y a eu un mineur qui a été tué", a rappelé François Hollande, soulignant que la France se fixait pour "règle" de "ne jamais porter atteinte à la population civile".
"C'est pourquoi le ministre le défense (Jean-Yves Le Drian) a diligenté une enquête le 16 décembre", a-t-il poursuivi.
"Nous n'avons rien à cacher", a encore déclaré le président français, affirmant sa volonté de ne "rien donner (aux) terroristes (les groupes jihadistes au Mali, ndlr) comme prétexte, comme justification".
"Ce sommet de Bamako a été pour la France un moment très important de reconnaissance donc je ne laisserai surtout pas mettre la moindre tache sur l'action de la France au Mali", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, Jean-Yves Le Drian avait assuré devant des journalistes français en marge du sommet qu'il "prendrait les décisions nécessaires" après avoir reçu les conclusions de l'enquête de commandement.
"C'était une opération de combat menée par Barkhane (la force antiterroriste française au Sahel, ndlr) sur un théâtre de combat", a-t-il également rappelé, précisant qu'il "s'agissait d'empêcher une action (conduite par un groupe armé) de venir percuter voire tuer des soldats français dans un convoi logistique".
"Lorsque nous avons repéré l'existence de cette action militaire à venir, nous avons décidé de faire feu pour sauver la vie de nos militaires français" alors qu'un militaire avait été tué quelques semaines auparavant dans une situation similaire, a-t-il fait valoir.
Jean-Yves Le Drian a également évoqué les formes "particulièrement perverses" du combat mené par les groupes jihadistes, parmi lesquelles "les enfants-soldats".
Comme on lui demandait si cette action pouvait être qualifiée de bavure de l'armée française, le ministre a répondu: "j'attends les résultats de l'enquête que j'ai commanditée".
Le ministère français de la Défense avait déjà indiqué vendredi dans un communiqué que des soldats français de la force Barkhane avaient tué fin novembre un combattant "qui s'est avéré être un mineur" au cours d'une opération antiterroriste visant un réseau de guetteurs.
Le magazine Jeune Afrique avait publié plus tôt dans la journée sur son site internet des informations selon lesquelles des soldats français ont tué un enfant le 30 novembre au cours d'une patrouille dans l'extrême-nord du Mali, avant de l'enterrer en catimini.
Selon la famille de la victime, il s'agissait d'un enfant âgé de 10 ans qui gardait des ânes.
Les informations de Jeune Afrique ont été publiées alors que s'ouvrait ce 27e sommet Afrique-France à Bamako.
"Nous aurons les résultats de l'enquête à la fin du mois ou au début du mois de février", a déclaré le chef de l'Etat lors d'une conférence de presse de clôture du 27e sommet Afrique-France, au côté de son homologue malien Ibrahim Boubacar Keïta.
"Dans le cadre d'une opération de combat du 30 novembre dernier, il y a eu un mineur qui a été tué", a rappelé François Hollande, soulignant que la France se fixait pour "règle" de "ne jamais porter atteinte à la population civile".
"C'est pourquoi le ministre le défense (Jean-Yves Le Drian) a diligenté une enquête le 16 décembre", a-t-il poursuivi.
"Nous n'avons rien à cacher", a encore déclaré le président français, affirmant sa volonté de ne "rien donner (aux) terroristes (les groupes jihadistes au Mali, ndlr) comme prétexte, comme justification".
"Ce sommet de Bamako a été pour la France un moment très important de reconnaissance donc je ne laisserai surtout pas mettre la moindre tache sur l'action de la France au Mali", a-t-il ajouté.
Un peu plus tôt, Jean-Yves Le Drian avait assuré devant des journalistes français en marge du sommet qu'il "prendrait les décisions nécessaires" après avoir reçu les conclusions de l'enquête de commandement.
"C'était une opération de combat menée par Barkhane (la force antiterroriste française au Sahel, ndlr) sur un théâtre de combat", a-t-il également rappelé, précisant qu'il "s'agissait d'empêcher une action (conduite par un groupe armé) de venir percuter voire tuer des soldats français dans un convoi logistique".
"Lorsque nous avons repéré l'existence de cette action militaire à venir, nous avons décidé de faire feu pour sauver la vie de nos militaires français" alors qu'un militaire avait été tué quelques semaines auparavant dans une situation similaire, a-t-il fait valoir.
Jean-Yves Le Drian a également évoqué les formes "particulièrement perverses" du combat mené par les groupes jihadistes, parmi lesquelles "les enfants-soldats".
Comme on lui demandait si cette action pouvait être qualifiée de bavure de l'armée française, le ministre a répondu: "j'attends les résultats de l'enquête que j'ai commanditée".
Le ministère français de la Défense avait déjà indiqué vendredi dans un communiqué que des soldats français de la force Barkhane avaient tué fin novembre un combattant "qui s'est avéré être un mineur" au cours d'une opération antiterroriste visant un réseau de guetteurs.
Le magazine Jeune Afrique avait publié plus tôt dans la journée sur son site internet des informations selon lesquelles des soldats français ont tué un enfant le 30 novembre au cours d'une patrouille dans l'extrême-nord du Mali, avant de l'enterrer en catimini.
Selon la famille de la victime, il s'agissait d'un enfant âgé de 10 ans qui gardait des ânes.
Les informations de Jeune Afrique ont été publiées alors que s'ouvrait ce 27e sommet Afrique-France à Bamako.