Selon la présidente du groupe "La France insoumise" (LFI) à l'Assemblée nationale, Elisabeth Borne ne dispose d'aucune "légitimité" à son poste. Elle reproche à la nouvelle locataire de Matignon de ne pas s'être soumise à un vote de confiance du Parlement
"Vous êtes, à cette fonction, une anomalie démocratique", a lancé Mathilde Panot, la patronne des députés LFI à l'Assemblée nationale, lors de l'ouverture des débats, lundi 11 juillet, sur la motion de censure déposée par la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) contre le gouvernement.
Mathilde Panot a vivement critiqué la cheffe du gouvernement, précisant que cette dernière ne tirait sa légitimité "ni des élections législatives ni même du Parlement à qui (elle n'a pas) demandé s'il vous faisait confiance pour conduire la politique de la nation". La cheffe de LFI à l'Assemblée en a profité pour demander un "vote de clarification politique".
Elle a aussi reproché à Emmanuel Macron d'avoir maintenu Elisabeth Borne "en poste" alors que les idées de Renaissance (nouveau nom de LREM) "sont minoritaires dans le pays". Bien que la coalition "Ensemble" soit arrivée en tête des législatives, en juin dernier, avec 250 députés, elle n'a pas atteint le seuil de la majorité absolue, fixée à 289 députés du même camp. En réaction à ses propos, Elisabeth Borne a répondu à la patronne des députés LFI :"Je vous l'apprends peut-être, vous n'avez pas gagné les élections."
Sans majorité absolue dans l'hémicycle, Elisabeth Borne a choisi de ne pas se soumettre à un vote confiance après son discours de politique générale, à l'Assemblée nationale, le 6 juillet dernier. Une décision très critiquée par la Nupes, déplorant une prise de parole pleine de "truismes", de "flagorneries", de "mots creux" et de "vaines tentatives de diviser la Nupes".
"Vous êtes, à cette fonction, une anomalie démocratique", a lancé Mathilde Panot, la patronne des députés LFI à l'Assemblée nationale, lors de l'ouverture des débats, lundi 11 juillet, sur la motion de censure déposée par la Nupes (Nouvelle union populaire écologique et sociale) contre le gouvernement.
Mathilde Panot a vivement critiqué la cheffe du gouvernement, précisant que cette dernière ne tirait sa légitimité "ni des élections législatives ni même du Parlement à qui (elle n'a pas) demandé s'il vous faisait confiance pour conduire la politique de la nation". La cheffe de LFI à l'Assemblée en a profité pour demander un "vote de clarification politique".
Elle a aussi reproché à Emmanuel Macron d'avoir maintenu Elisabeth Borne "en poste" alors que les idées de Renaissance (nouveau nom de LREM) "sont minoritaires dans le pays". Bien que la coalition "Ensemble" soit arrivée en tête des législatives, en juin dernier, avec 250 députés, elle n'a pas atteint le seuil de la majorité absolue, fixée à 289 députés du même camp. En réaction à ses propos, Elisabeth Borne a répondu à la patronne des députés LFI :"Je vous l'apprends peut-être, vous n'avez pas gagné les élections."
Sans majorité absolue dans l'hémicycle, Elisabeth Borne a choisi de ne pas se soumettre à un vote confiance après son discours de politique générale, à l'Assemblée nationale, le 6 juillet dernier. Une décision très critiquée par la Nupes, déplorant une prise de parole pleine de "truismes", de "flagorneries", de "mots creux" et de "vaines tentatives de diviser la Nupes".