Un nombre «important» de rebelles ont été abattus par les forces mozambicaines dans les opérations visant à reprendre la ville de Palma (nord-est), tombée aux mains de groupes djihadistes après une sanglante attaque le 24 mars, ont déclaré dimanche les militaires sur place.
«Ce n’est pas encore terminé (…) mais un nombre important de terroristes ont été abattus», a déclaré devant les caméras de journalistes embarqués le commandant des opérations à Palma, Chongo Vidigal.
Il y a onze jours, des groupes armés ont attaqué la ville portuaire stratégique dans un raid soigneusement préparé, lancé à seulement quelques kilomètres d’un méga projet gazier de plusieurs milliards d’euros piloté par le groupe français Total.
Dans la ville ravagée de 75’000 habitants, dont les premières images depuis l’attaque ont été diffusées à la télévision locale, le responsable militaire a ajouté pouvoir sentir «l’odeur des cadavres des terroristes». Les images ont montré quelques corps gisant encore dans les rues, des maisons en ruines et des véhicules en cendres. Quelques civils aussi, récupérant de la nourriture.
L’attaque, revendiquée par le groupe État islamique (EI) a tué officiellement des dizaines de civils, policiers et militaires. Le nombre réel de victimes n’est pas encore connu.
Le groupe français Total a évacué le personnel de son site gazier sur la péninsule d’Afungi et le projet de plusieurs milliards d’euros est à l’arrêt.
Escalade majeure
Depuis plusieurs jours, les militaires tentent de reprendre Palma, tombée aux mains des rebelles dans la nuit du 26 au 27 mars après une attaque considérée comme la plus grande escalade depuis le début des violences il y a plus de trois ans.
Des milliers de soldats ont été déployés mais depuis les premières attaques en 2017, les forces gouvernementales se sont montrées incapables de combattre efficacement les rebelles qui terrorisent la province pauvre du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie. Désignés localement sous le nom d’Al-Shabab» («les jeunes», en arabe), ils ont prêté allégeance au groupe EI.
Environ 11’000 personnes ont été déplacées par la dernière attaque, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Plus de 670’000 personnes avaient déjà été forcées à quitter leur foyer à cause des violences dans la région, selon l’ONU. L’ONG Acled recensait déjà 2600 morts avant l’attaque de Palma, dont la moitié de civils. (AFP)
«Ce n’est pas encore terminé (…) mais un nombre important de terroristes ont été abattus», a déclaré devant les caméras de journalistes embarqués le commandant des opérations à Palma, Chongo Vidigal.
Il y a onze jours, des groupes armés ont attaqué la ville portuaire stratégique dans un raid soigneusement préparé, lancé à seulement quelques kilomètres d’un méga projet gazier de plusieurs milliards d’euros piloté par le groupe français Total.
Dans la ville ravagée de 75’000 habitants, dont les premières images depuis l’attaque ont été diffusées à la télévision locale, le responsable militaire a ajouté pouvoir sentir «l’odeur des cadavres des terroristes». Les images ont montré quelques corps gisant encore dans les rues, des maisons en ruines et des véhicules en cendres. Quelques civils aussi, récupérant de la nourriture.
L’attaque, revendiquée par le groupe État islamique (EI) a tué officiellement des dizaines de civils, policiers et militaires. Le nombre réel de victimes n’est pas encore connu.
Le groupe français Total a évacué le personnel de son site gazier sur la péninsule d’Afungi et le projet de plusieurs milliards d’euros est à l’arrêt.
Escalade majeure
Depuis plusieurs jours, les militaires tentent de reprendre Palma, tombée aux mains des rebelles dans la nuit du 26 au 27 mars après une attaque considérée comme la plus grande escalade depuis le début des violences il y a plus de trois ans.
Des milliers de soldats ont été déployés mais depuis les premières attaques en 2017, les forces gouvernementales se sont montrées incapables de combattre efficacement les rebelles qui terrorisent la province pauvre du Cabo Delgado, frontalière de la Tanzanie. Désignés localement sous le nom d’Al-Shabab» («les jeunes», en arabe), ils ont prêté allégeance au groupe EI.
Environ 11’000 personnes ont été déplacées par la dernière attaque, selon l’Organisation internationale pour les migrations (OIM). Plus de 670’000 personnes avaient déjà été forcées à quitter leur foyer à cause des violences dans la région, selon l’ONU. L’ONG Acled recensait déjà 2600 morts avant l’attaque de Palma, dont la moitié de civils. (AFP)