À New York, un imam et son assistant ont été tués dans l’après-midi du samedi 13 août, alors qu'ils rentraient chez eux après avoir prié dans une mosquée du quartier du Queens. Un homme armé a approché les deux hommes par derrière et les a tous deux abattus à bout portant, à la tête, vers 13 h 50 (17 h 50 GMT), selon un communiqué de la police qui n’a procédé à aucune arrestation.
Aucun indice ne permet de déterminer si les deux hommes ont été visés en raison de leur foi, indique une porte-parole de la police de New York (NYPD), Tiffany Phillips, qui précise qu'aucune piste n'était toutefois écartée.
L'imam, Maulama Akonjee, âgé de 55 ans, ainsi que Tharam Uddin, âgé de 64 ans, sortaient de la mosquée Al-Furqan Jame Masjid du quartier d'Ozone Park, dans le Queens. Ils portaient tous deux des vêtements religieux au moment de l'attaque.
Les deux hommes ont été transportés au Jamaica Hospital Medical Center et sont morts « alors que des interventions de réanimation étaient en cours », d’après un porte-parole de l'hôpital, Andrew Rubin.
Les forces de l'ordre décrivent un suspect de teint moyen, vêtu de shorts et d'un polo sombre. Il a été vu par des témoins alors qu'il prenait la fuite, un pistolet à la main. Le Council on American-Islamic Relations précise que la deuxième victime, Tharam Uddin, était un « associé » de l'imam.
« C'étaient deux personnes très aimées, des dirigeants communautaires », a indiqué à Reuters Afaf Nasher, directeur général de la branche new-yorkaise du groupe de défense des droits des musulmans. Le dirigeant local du groupe, qui a tenu une conférence de presse devant la mosquée d'où sortaient les deux hommes, a appelé la police à faire toute la lumière sur l'attaque.
« Nous appelons toutes les personnes, de toutes les confessions, à s'unir avec compassion et avec vigilance pour que justice soit faite, a déclaré Nasher. On ne peut (...) abattre une personne d'une balle dans la tête sans être motivé par la haine. »
L'auteur présumé de l'attaque était toujours recherché dans la soirée du 13 août. « Nous menons en ce moment de vastes recherches de vidéos et de témoins supplémentaires dans la zone », rapporte l'inspecteur adjoint Henry Sautner dans un communiqué.
Le maire de New York, Bill de Blasio, suit l'enquête de près. Selon son attaché de presse Eric Phillips, « bien qu'il soit trop tôt pour dire ce qui a causé ces meurtres, il est certain que le NYPD ne reculera devant rien pour s'assurer que justice soit rendue ».
L'imam Maulama Akonjee est décrit comme un homme paisible, très apprécié de la communauté musulmane d'Ozone Park. « Il ne ferait pas de mal à une mouche, affirme son neveu, Rahi Majid, âgé de 26 ans, dans le New York Daily News. On le voyait marcher dans la rue et répandre la paix. »
Des vidéos publiées sur YouTube montrent des dizaines d'hommes rassemblés près du lieu de la fusillade, l'un d'entre eux dénonçant un crime haineux, en dépit des réserves émises par la police.
Millat Uddin, un habitant du quartier, s’est exprimé sur CBS New York : « Nous nous sentons fragiles et en danger dans un tel moment. Cela nous menace vraiment, cela menace notre futur, menace notre mobilité dans le quartier et nous cherchons la justice. » (Mediapart)
Aucun indice ne permet de déterminer si les deux hommes ont été visés en raison de leur foi, indique une porte-parole de la police de New York (NYPD), Tiffany Phillips, qui précise qu'aucune piste n'était toutefois écartée.
L'imam, Maulama Akonjee, âgé de 55 ans, ainsi que Tharam Uddin, âgé de 64 ans, sortaient de la mosquée Al-Furqan Jame Masjid du quartier d'Ozone Park, dans le Queens. Ils portaient tous deux des vêtements religieux au moment de l'attaque.
Les deux hommes ont été transportés au Jamaica Hospital Medical Center et sont morts « alors que des interventions de réanimation étaient en cours », d’après un porte-parole de l'hôpital, Andrew Rubin.
Les forces de l'ordre décrivent un suspect de teint moyen, vêtu de shorts et d'un polo sombre. Il a été vu par des témoins alors qu'il prenait la fuite, un pistolet à la main. Le Council on American-Islamic Relations précise que la deuxième victime, Tharam Uddin, était un « associé » de l'imam.
« C'étaient deux personnes très aimées, des dirigeants communautaires », a indiqué à Reuters Afaf Nasher, directeur général de la branche new-yorkaise du groupe de défense des droits des musulmans. Le dirigeant local du groupe, qui a tenu une conférence de presse devant la mosquée d'où sortaient les deux hommes, a appelé la police à faire toute la lumière sur l'attaque.
« Nous appelons toutes les personnes, de toutes les confessions, à s'unir avec compassion et avec vigilance pour que justice soit faite, a déclaré Nasher. On ne peut (...) abattre une personne d'une balle dans la tête sans être motivé par la haine. »
L'auteur présumé de l'attaque était toujours recherché dans la soirée du 13 août. « Nous menons en ce moment de vastes recherches de vidéos et de témoins supplémentaires dans la zone », rapporte l'inspecteur adjoint Henry Sautner dans un communiqué.
Le maire de New York, Bill de Blasio, suit l'enquête de près. Selon son attaché de presse Eric Phillips, « bien qu'il soit trop tôt pour dire ce qui a causé ces meurtres, il est certain que le NYPD ne reculera devant rien pour s'assurer que justice soit rendue ».
L'imam Maulama Akonjee est décrit comme un homme paisible, très apprécié de la communauté musulmane d'Ozone Park. « Il ne ferait pas de mal à une mouche, affirme son neveu, Rahi Majid, âgé de 26 ans, dans le New York Daily News. On le voyait marcher dans la rue et répandre la paix. »
Des vidéos publiées sur YouTube montrent des dizaines d'hommes rassemblés près du lieu de la fusillade, l'un d'entre eux dénonçant un crime haineux, en dépit des réserves émises par la police.
Millat Uddin, un habitant du quartier, s’est exprimé sur CBS New York : « Nous nous sentons fragiles et en danger dans un tel moment. Cela nous menace vraiment, cela menace notre futur, menace notre mobilité dans le quartier et nous cherchons la justice. » (Mediapart)