Dès jeudi il sera interdit de déambuler avec une arme à feu, même dissimulée, dans le célébrissime quartier de Times Square à Manhattan, comme dans nombre de lieux publics de l'Etat et de la ville de New York, ont annoncé mercredi les autorités.
Cette nouvelle législation, votée et signée cet été par l'Etat de New York dirigé par la gouverneure démocrate Kathy Hochul et par la mégapole pilotée par le maire classé à l'aile droite du parti démocrate, Eric Adams, entre en vigueur le 1er septembre.
C'est une réaction de New York et d'autres Etats démocrates tels que la Californie à l'arrêt "scandaleux" de la Cour suprême des Etats-Unis -- à majorité conservatrice -- qui avait consacré fin juin le droit constitutionnel des Américains à sortir armés de chez eux.
"La décision de la Cour suprême a été un coup de feu qui a résonné partout dans le monde", a lancé lors d'un point presse le très martial Eric Adams, un ancien capitaine de police qui a fait de la lutte contre la violence par arme à feu l'épine dorsale de son mandat.
"La ville de New York va se défendre contre cette décision et, à partir de demain, prennent effet de nouvelles exigences pour avoir le droit de porter de manière dissimulée une arme à feu dans des endroits sensibles comme Times Square", a-t-il expliqué.
L'édile a dévoilé une pancarte "Times Square: Gun Free Zone" ("Zone sans arme à feu") qui sera accrochée d'ici jeudi sur et autour de cette place iconique au cœur de Manhattan, où se dressent des panneaux publicitaires électroniques géants allumés jour et nuit pour les 50 millions de visiteurs qui s'y pressent chaque année.
La gouverneure du quatrième Etat du pays (20 millions d'habitants) a ajouté que ces armes même "dissimulées" dans des étuis, sacs ou poches, seront interdites dans les "bars, bibliothèques, écoles, services publics et hôpitaux" de la région.
Mme Hochul a dit "refuser de renoncer à (son) devoir gouvernemental de protéger les New-Yorkais de la violence par arme à feu".
Ces interdictions ne concernent pas les forces de l'ordre.
La Cour suprême à Washington, dont la majorité des juges sont conservateurs, avait invalidé le 23 juin les "restrictions" au port d'arme prévues par une loi de 1913 de l'Etat de New York, alors même que l'Amérique est confrontée à une flambée de la criminalité dans les grandes villes et à une série de tueries, dont deux en mai, à Buffalo (10 morts afro-américains) et dans une école au Texas (21 tués, dont 19 enfants). (AFP)
Cette nouvelle législation, votée et signée cet été par l'Etat de New York dirigé par la gouverneure démocrate Kathy Hochul et par la mégapole pilotée par le maire classé à l'aile droite du parti démocrate, Eric Adams, entre en vigueur le 1er septembre.
C'est une réaction de New York et d'autres Etats démocrates tels que la Californie à l'arrêt "scandaleux" de la Cour suprême des Etats-Unis -- à majorité conservatrice -- qui avait consacré fin juin le droit constitutionnel des Américains à sortir armés de chez eux.
"La décision de la Cour suprême a été un coup de feu qui a résonné partout dans le monde", a lancé lors d'un point presse le très martial Eric Adams, un ancien capitaine de police qui a fait de la lutte contre la violence par arme à feu l'épine dorsale de son mandat.
"La ville de New York va se défendre contre cette décision et, à partir de demain, prennent effet de nouvelles exigences pour avoir le droit de porter de manière dissimulée une arme à feu dans des endroits sensibles comme Times Square", a-t-il expliqué.
L'édile a dévoilé une pancarte "Times Square: Gun Free Zone" ("Zone sans arme à feu") qui sera accrochée d'ici jeudi sur et autour de cette place iconique au cœur de Manhattan, où se dressent des panneaux publicitaires électroniques géants allumés jour et nuit pour les 50 millions de visiteurs qui s'y pressent chaque année.
La gouverneure du quatrième Etat du pays (20 millions d'habitants) a ajouté que ces armes même "dissimulées" dans des étuis, sacs ou poches, seront interdites dans les "bars, bibliothèques, écoles, services publics et hôpitaux" de la région.
Mme Hochul a dit "refuser de renoncer à (son) devoir gouvernemental de protéger les New-Yorkais de la violence par arme à feu".
Ces interdictions ne concernent pas les forces de l'ordre.
La Cour suprême à Washington, dont la majorité des juges sont conservateurs, avait invalidé le 23 juin les "restrictions" au port d'arme prévues par une loi de 1913 de l'Etat de New York, alors même que l'Amérique est confrontée à une flambée de la criminalité dans les grandes villes et à une série de tueries, dont deux en mai, à Buffalo (10 morts afro-américains) et dans une école au Texas (21 tués, dont 19 enfants). (AFP)