Introduction
Le problème foncier au Sénégal constitue une des bombes à retardement qui continue de s’aggraver dans toutes les régions du pays. Ce dossier a déjà provoqué des drames avec des pertes en vies humaines, des blessés et des arrestations. En dépit de ces exemples qui auraient dû être de sérieux avertissements pour les gouvernants, tant au niveau central que local, le gouvernement et les pouvoirs publics semblent incapables de trouver une solution à ce lancinant problème en dépit de recommandations faites par plusieurs Commissions mises en place par l’Etat. C’est que le foncier est l’objet d’une très grande spéculation. Il suscite une ruée vers les terres de la part de politiciens véreux et sans scrupules. D’ailleurs des responsables locaux, tels que des maires de certaines localités, ont été inculpés et parfois écroués sur ce dossier.
Et pourtant, une gestion plus démocratique du foncier aurait pu en faire un facteur de développement au niveau local. C’est cette perspective que ce « samedi de l’économie » essaie d’explorer dans le cas de Nguékokh, localité stratégique située dans le département de Mbour, région de Thiès.
Le foncier comme facteur de développement ?
En collaboration avec interconnectée et fusionnée d’Afrique (JIF’AFRIK) dont le siège se trouve à Nguékokh, ce « samedi de l’économie » se penche sur le cas de Nguékokh pour examiner comment le foncier pourrait être un facteur de développement au profit des populations locales. Cela suppose une rupture d’avec le mode de gestion actuel de ce secteur. Une telle rupture passe par l’instauration d’une gestion démocratique impliquant tous les acteurs, notamment les organisations paysannes et les populations an premier chef. Quelle est l’expérience de Nguékokh à cet égard ? Existe-t-il des possibilités d’instauration d’une gestion démocratique et inclusive ? Quels seraient les rôles des organisations paysannes et celles de la société civile ? Ces questions et d’autres seront abordées au cours de cette séance
Le Conférencier
Pour introduire le sujet, ARCADE et JIF’AFRIK ont fait appel à Ibrahima Bâ.
C’est un natif de Nguékokh qui a une bonne connaissance des problèmes fonciers, non seulement de la localité mais également au niveau national.
** Monsieur Bâ est titulaire d’une Maîtrise de Géographie, à l’UCAD
** Titulaire d’un Master 1 professionnel en management de l’environnement à l’Institut supérieur pour le développement local (ISDL) à Dakar
Ses domaines de compétence incluent notamment:
• Aménagement du territoire, développement local
• Etude d’impact environnemental
• Politiques de résilience et d’adaptations aux changements climatiques
• Gestion de conflits fonciers et technique de plaidoyer
• Animation sur le foncier ;
• Appui sur la sécurisation foncière ;
Il a été Chargé de projet sécurisation du patrimoine foncier des populations, dans les Communes de Diass, Sindia, Popenguine-Ndayane, Yéne-ACCES)-Sindia.
A ce titre, il a participé aux activités suivantes :
• Coordination d’activités de terrain sur l’information, la sensibilisation et la formation sur les lois et règlementations foncières au Sénégal
• Appui des populations à la participation au processus de réforme foncière
• Médiation sur les conflits fonciers et appui au plaidoyer des populations sur leurs droits fonciers ;
Agenda
9:30-10:30: Accueil des participantes/participants
10:30-10:45: Mots de bienvenue (JIF’AFRIK)
10:45-11:00 : Remerciements & introduction (ARCADE)
11:00-11:30: Communications de Ibrahima Bâ
11:30-12:45: Débats
12:45-13:00: Résumé & conclusion
Le problème foncier au Sénégal constitue une des bombes à retardement qui continue de s’aggraver dans toutes les régions du pays. Ce dossier a déjà provoqué des drames avec des pertes en vies humaines, des blessés et des arrestations. En dépit de ces exemples qui auraient dû être de sérieux avertissements pour les gouvernants, tant au niveau central que local, le gouvernement et les pouvoirs publics semblent incapables de trouver une solution à ce lancinant problème en dépit de recommandations faites par plusieurs Commissions mises en place par l’Etat. C’est que le foncier est l’objet d’une très grande spéculation. Il suscite une ruée vers les terres de la part de politiciens véreux et sans scrupules. D’ailleurs des responsables locaux, tels que des maires de certaines localités, ont été inculpés et parfois écroués sur ce dossier.
Et pourtant, une gestion plus démocratique du foncier aurait pu en faire un facteur de développement au niveau local. C’est cette perspective que ce « samedi de l’économie » essaie d’explorer dans le cas de Nguékokh, localité stratégique située dans le département de Mbour, région de Thiès.
Le foncier comme facteur de développement ?
En collaboration avec interconnectée et fusionnée d’Afrique (JIF’AFRIK) dont le siège se trouve à Nguékokh, ce « samedi de l’économie » se penche sur le cas de Nguékokh pour examiner comment le foncier pourrait être un facteur de développement au profit des populations locales. Cela suppose une rupture d’avec le mode de gestion actuel de ce secteur. Une telle rupture passe par l’instauration d’une gestion démocratique impliquant tous les acteurs, notamment les organisations paysannes et les populations an premier chef. Quelle est l’expérience de Nguékokh à cet égard ? Existe-t-il des possibilités d’instauration d’une gestion démocratique et inclusive ? Quels seraient les rôles des organisations paysannes et celles de la société civile ? Ces questions et d’autres seront abordées au cours de cette séance
Le Conférencier
Pour introduire le sujet, ARCADE et JIF’AFRIK ont fait appel à Ibrahima Bâ.
C’est un natif de Nguékokh qui a une bonne connaissance des problèmes fonciers, non seulement de la localité mais également au niveau national.
** Monsieur Bâ est titulaire d’une Maîtrise de Géographie, à l’UCAD
** Titulaire d’un Master 1 professionnel en management de l’environnement à l’Institut supérieur pour le développement local (ISDL) à Dakar
Ses domaines de compétence incluent notamment:
• Aménagement du territoire, développement local
• Etude d’impact environnemental
• Politiques de résilience et d’adaptations aux changements climatiques
• Gestion de conflits fonciers et technique de plaidoyer
• Animation sur le foncier ;
• Appui sur la sécurisation foncière ;
Il a été Chargé de projet sécurisation du patrimoine foncier des populations, dans les Communes de Diass, Sindia, Popenguine-Ndayane, Yéne-ACCES)-Sindia.
A ce titre, il a participé aux activités suivantes :
• Coordination d’activités de terrain sur l’information, la sensibilisation et la formation sur les lois et règlementations foncières au Sénégal
• Appui des populations à la participation au processus de réforme foncière
• Médiation sur les conflits fonciers et appui au plaidoyer des populations sur leurs droits fonciers ;
Agenda
9:30-10:30: Accueil des participantes/participants
10:30-10:45: Mots de bienvenue (JIF’AFRIK)
10:45-11:00 : Remerciements & introduction (ARCADE)
11:00-11:30: Communications de Ibrahima Bâ
11:30-12:45: Débats
12:45-13:00: Résumé & conclusion