Kano (Nigeria) - Au moins 16 soldats nigérians sont portés disparus après une attaque attribuée au groupe jihadiste Boko Haram contre la ville de Kukawa, dans la région du lac Tchad, a-t-on appris mardi de sources militaires et sécuritaires.
Le groupe de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), l'une des factions du groupe, a revendiqué l'attaque et la mort de 15 soldats de la force d'intervention régionale, selon le site de surveillance des mouvements jihadistes SITE. Les combattants ont attaqué un marché local et une base militaire dans la soirée de lundi.
"Nos troupes ont engagé un combat féroce", a rapporté un officier, en poste dans la capitale de l'Etat du Borno, Maiduguri.
"Pour l'instant nous avons enregistré 16 soldats disparus, mais nos équipes de recherche ont été déployées", a-t-il dit, sous couvert de l'anonymat, sans mentionner de pertes humaines dans le camp de l'armée ou dans celui des jihadistes.
Les insurgés ont pillé la base militaire - notamment le matériel médical - ainsi que le marché. Deux véhicules blindés de l'armée ont été détruits.
Un membre des milices civiles, qui appuient l'armée dans le combat contre Boko Haram, a toutefois fait mention d'un civil tué pendant les combats. "Les insurgés ont attaqué la ville vers 05h25 (16h25 GMT) et ont commencé à piller le marché et à voler l'argent des civils, particulièrement les marchands de bovins", a rapporté le milicien.
Ils ont ensuite attaqué la base militaire, forçant les soldats à se retirer, a-t-il assuré, avançant également le chiffre de 16 disparus.
Cette attaque fait suite à un autre incident, quelques heures auparavant, dans une base militaire à Kumshe, près de la frontière du Cameroun. L'armée de l'air a été aussitôt déployée et l'attaque a pu être contrôlée, selon une source militaire dans la région.
Boko Haram a intensifié ses attaques au cours des derniers mois contre les bases militaires de Borno et de l'Etat voisin de Yobe, en dépit des affirmations des militaires selon lesquels les forces régulières ont pris le dessus sur les jihadistes.
Des dizaines de soldats sont régulièrement tués, blessés ou portés disparus, mais les militaires démentent ou minimisent leurs pertes.
Plus de 27.000 personnes ont été tuées dans le nord-est du Nigeria depuis le début de l'insurrection de Boko Haram en 2009. Près de deux millions de personnes ont été déplacées.
Le groupe de l'Etat islamique en Afrique de l'Ouest (ISWAP), l'une des factions du groupe, a revendiqué l'attaque et la mort de 15 soldats de la force d'intervention régionale, selon le site de surveillance des mouvements jihadistes SITE.
"Nos troupes ont engagé un combat féroce", a rapporté un officier, en poste dans la capitale de l'Etat du Borno, Maiduguri.
"Pour l'instant nous avons enregistré 16 soldats disparus, mais nos équipes de recherche ont été déployées", a-t-il dit, sous couvert de l'anonymat, sans mentionner de pertes humaines dans le camp de l'armée ou dans celui des jihadistes.
Les insurgés ont pillé la base militaire - notamment le matériel médical - ainsi que le marché. Deux véhicules blindés de l'armée ont été détruits.
Un membre des milices civiles, qui appuient l'armée dans le combat contre Boko Haram, a toutefois fait mention d'un civil tué pendant les combats. "Les insurgés ont attaqué la ville vers 05h25 (16h25 GMT) et ont commencé à piller le marché et à voler l'argent des civils, particulièrement les marchands de bovins", a rapporté le milicien.
Ils ont ensuite attaqué la base militaire, forçant les soldats à se retirer, a-t-il assuré, avançant également le chiffre de 16 disparus.
Cette attaque fait suite à un autre incident, quelques heures auparavant, dans une base militaire à Kumshe, près de la frontière du Cameroun. L'armée de l'air a été aussitôt déployée et l'attaque a pu être contrôlée, selon une source militaire dans la région.
Boko Haram a intensifié ses attaques au cours des derniers mois contre les bases militaires de Borno et de l'Etat voisin de Yobe, en dépit des affirmations des militaires selon lesquels les forces régulières ont pris le dessus sur les jihadistes.
Des dizaines de soldats sont régulièrement tués, blessés ou portés disparus, mais les militaires démentent ou minimisent leurs pertes.
Plus de 27.000 personnes ont été tuées dans le nord-est du Nigeria depuis le début de l'insurrection de Boko Haram en 2009. Près de deux millions de personnes ont été déplacées.