Confidence d’un collaborateur et ami de longue date du président de la République : « Macky Sall a tellement confiance en Ousmane Tanor Dieng (OTD) qu’il s’ouvre à lui sur des questions d’une extrême sensibilité, sans crainte. » Sous-entendu : sans craindre que leurs échanges se retrouvent sur la place publique et dans la presse.
Ainsi était Ousmane Tanor Dieng, homme fort du Parti socialiste depuis plus de deux décennies. Sa discrétion sur les affaires d’Etat et sur lui-même était légendaire. A la consommation journalistique, il distillait juste l’essentiel, loin des vagues qui charriaient le sensationnel. C’était un Sérère bon teint dont le verbe et la gestuelle semblaient fusionner avec les valeurs de son terroir d’enfance et d’adulte : Nguéniène.
En fin de compte, OTD exaspérait même ses interlocuteurs par sa capacité à taire ce qui devait s’extirper de ses entrailles. Lui était dans une autre dimension : il y a des choses qu’un homme qui a été au cœur de l’Etat et de la République durant plusieurs années n’avait pas le droit de divulguer. C’était sa manière à lui de se protéger, mais aussi et surtout de mettre à l’abri cette République et cet Etat dont les intérêts fondamentaux étaient devenus ses directeurs de conscience. Là était enfouie sa part d’ombres et de mystères dont on ne saura rien, mais alors rien. A jamais.
Mais en même temps, en investissant le champ politique, Ousmane Tanor Dieng avait choisi de substituer au service d’Etat qui était sa marque de fabrique un autre idéal, politique celui-là, politicien, disent ses adversaires. En passant de la station discrète du diplomate de vocation qu’il était à celle du chef de parti porteur d’ambitions suprêmes, il s’est exposé aux jeux de controverses politiciennes en devenant un acteur partisan.
Les guerres rudes et impitoyables qu’il a livrées à ses adversaires au sein du parti socialiste témoignent de ce glissement particulier du statut de serviteur d’Etat à celui de protagoniste politique condamné à gérer des contradictions ingérables. La dernière bataille menée contre Khalifa Sall et ses amis, en lien avec les positionnements politiques du Ps dans la majorité présidentielle, est l’exemple typique de ce déchirement.
Nos condoléances à sa famille, à ses parents et amis de Nguéniène, aux responsables et militants du Parti socialiste, à ses collaborateurs du Haut conseil des collectivités territoriales, à ses amitiés politiques et professionnelles… Que Dieu lui fasse grand bien !
Ainsi était Ousmane Tanor Dieng, homme fort du Parti socialiste depuis plus de deux décennies. Sa discrétion sur les affaires d’Etat et sur lui-même était légendaire. A la consommation journalistique, il distillait juste l’essentiel, loin des vagues qui charriaient le sensationnel. C’était un Sérère bon teint dont le verbe et la gestuelle semblaient fusionner avec les valeurs de son terroir d’enfance et d’adulte : Nguéniène.
En fin de compte, OTD exaspérait même ses interlocuteurs par sa capacité à taire ce qui devait s’extirper de ses entrailles. Lui était dans une autre dimension : il y a des choses qu’un homme qui a été au cœur de l’Etat et de la République durant plusieurs années n’avait pas le droit de divulguer. C’était sa manière à lui de se protéger, mais aussi et surtout de mettre à l’abri cette République et cet Etat dont les intérêts fondamentaux étaient devenus ses directeurs de conscience. Là était enfouie sa part d’ombres et de mystères dont on ne saura rien, mais alors rien. A jamais.
Mais en même temps, en investissant le champ politique, Ousmane Tanor Dieng avait choisi de substituer au service d’Etat qui était sa marque de fabrique un autre idéal, politique celui-là, politicien, disent ses adversaires. En passant de la station discrète du diplomate de vocation qu’il était à celle du chef de parti porteur d’ambitions suprêmes, il s’est exposé aux jeux de controverses politiciennes en devenant un acteur partisan.
Les guerres rudes et impitoyables qu’il a livrées à ses adversaires au sein du parti socialiste témoignent de ce glissement particulier du statut de serviteur d’Etat à celui de protagoniste politique condamné à gérer des contradictions ingérables. La dernière bataille menée contre Khalifa Sall et ses amis, en lien avec les positionnements politiques du Ps dans la majorité présidentielle, est l’exemple typique de ce déchirement.
Nos condoléances à sa famille, à ses parents et amis de Nguéniène, aux responsables et militants du Parti socialiste, à ses collaborateurs du Haut conseil des collectivités territoriales, à ses amitiés politiques et professionnelles… Que Dieu lui fasse grand bien !