Inamovible. Indécrottable. Imperturbable. Ousmane Tanor Dieng, patron discret du parti socialiste depuis deux décennies, mérite respect et considération, en dépit de tout. Tenir un parti d’une nature aussi particulière, d’une histoire à nulle autre pareille, face à une adversité impitoyable, au milieu d’un pays compliqué à tout point de vue n’est pas forcément une sinécure encore moins une partie de plaisir.
A partir de l’an 2000 et l’arrivée d’Abdoulaye Wade au pouvoir, il a bien sauvé le Ps de la disparition ou, à tout le moins, empêché qu’il soit réduit à sa plus simple expression. Les socialistes lui reconnaissent ce don du sacrifice qu’il s’est appliqué à lui-même et, comme récompense, lui ont laissé mains libres pour s’occuper de leur destin politique dans un environnement ultra-concurrentiel. Les égards pour lui peuvent se perpétuer, mais sa mission historique a pris fin. Il y a un terme à tout !
Les événements dramatiques qui secouent le Ps sont le résultat expressif d’un management autoritaire et d’un ras-le-bol partagé à différents niveaux du parti. A cet égard, la justification qui consiste à invoquer un fonctionnement démocratique interne est un attrape-nigaud face au verrouillage massif de toutes les instances, du sommet à la base.
La réalité au Parti socialiste nous paraît toute simple. Ousmane Tanor Dieng devait passer la main au lendemain de la dernière présidentielle, il en avait pris l’engagement, solennellement. Pourquoi n’est-il pas parti ? L’ampleur de ses divergences avec le maire de Dakar l’a-t-il refroidi ? Macky Sall l’avait-il convaincu de rester pour s’éviter en début de mandat une opposition incontrôlable et moins accommodante avec Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall et une jeunesse qui peut volcanique ? Nous l’ignorons.
Ce dont nous sommes convaincus, par contre, c’est qu’il n’est pas raisonnable de perdre deux élections majeures successives et continuer à rester le centre et le cœur du parti socialiste. L’honneur d’Ousmane Tanor Dieng, c’est de favoriser une succession qui laisse le Ps libre de ses choix électoraux, et donc de don destin. Mais il a imposé le choix d’un engagement total auprès du président de la république dans une alliance qui a fini par se transformer en cul-de-sac. Le piège sans fin.
A partir de l’an 2000 et l’arrivée d’Abdoulaye Wade au pouvoir, il a bien sauvé le Ps de la disparition ou, à tout le moins, empêché qu’il soit réduit à sa plus simple expression. Les socialistes lui reconnaissent ce don du sacrifice qu’il s’est appliqué à lui-même et, comme récompense, lui ont laissé mains libres pour s’occuper de leur destin politique dans un environnement ultra-concurrentiel. Les égards pour lui peuvent se perpétuer, mais sa mission historique a pris fin. Il y a un terme à tout !
Les événements dramatiques qui secouent le Ps sont le résultat expressif d’un management autoritaire et d’un ras-le-bol partagé à différents niveaux du parti. A cet égard, la justification qui consiste à invoquer un fonctionnement démocratique interne est un attrape-nigaud face au verrouillage massif de toutes les instances, du sommet à la base.
La réalité au Parti socialiste nous paraît toute simple. Ousmane Tanor Dieng devait passer la main au lendemain de la dernière présidentielle, il en avait pris l’engagement, solennellement. Pourquoi n’est-il pas parti ? L’ampleur de ses divergences avec le maire de Dakar l’a-t-il refroidi ? Macky Sall l’avait-il convaincu de rester pour s’éviter en début de mandat une opposition incontrôlable et moins accommodante avec Khalifa Sall, Aïssata Tall Sall et une jeunesse qui peut volcanique ? Nous l’ignorons.
Ce dont nous sommes convaincus, par contre, c’est qu’il n’est pas raisonnable de perdre deux élections majeures successives et continuer à rester le centre et le cœur du parti socialiste. L’honneur d’Ousmane Tanor Dieng, c’est de favoriser une succession qui laisse le Ps libre de ses choix électoraux, et donc de don destin. Mais il a imposé le choix d’un engagement total auprès du président de la république dans une alliance qui a fini par se transformer en cul-de-sac. Le piège sans fin.