Passée de la parole aux actes, la France a annoncé, jeudi, la suspension de sa coopération militaire bilatérale avec le Mali. Une décision prise en réaction au deuxième coup d’État que connaît le pays en à peine neuf mois, et qui, à terme, pourrait aboutir à un retrait définitif des troupes françaises, laissant le champ libre aux groupes jihadistes.
La France tape du poing sur la table. Échaudée par le nouveau coup d'État au Mali, elle a annoncé, jeudi 3 juin, la suspension de ses opérations militaires conjointes avec Bamako, pour tenter de pousser la junte au pouvoir vers la transition politique exigée par la communauté internationale. Une décision qui planait depuis le week-end dernier.
Dans une interview au JDD, le président français, Emmanuel Macron, avait clairement laissé entendre que la présence française au Mali, envoyée à la demande des autorités maliennes pour lutter contre les groupes jidahistes, n'était pas éternelle et qu'elle pouvait s'achever dans certaines circonstances. Le deuxième coup d'État, qui accentue une crise politique pouvant profiter aux jihadistes, en fait partie. (France24)
La France tape du poing sur la table. Échaudée par le nouveau coup d'État au Mali, elle a annoncé, jeudi 3 juin, la suspension de ses opérations militaires conjointes avec Bamako, pour tenter de pousser la junte au pouvoir vers la transition politique exigée par la communauté internationale. Une décision qui planait depuis le week-end dernier.
Dans une interview au JDD, le président français, Emmanuel Macron, avait clairement laissé entendre que la présence française au Mali, envoyée à la demande des autorités maliennes pour lutter contre les groupes jidahistes, n'était pas éternelle et qu'elle pouvait s'achever dans certaines circonstances. Le deuxième coup d'État, qui accentue une crise politique pouvant profiter aux jihadistes, en fait partie. (France24)