Paris - L'assemblée générale des actionnaires d'Orange, réunie vendredi à Paris, a renouvelé à une forte majorité sa confiance au PDG du groupe, Stéphane Richard, reconduit pour un troisième mandat à la tête de l'opérateur historique.
Les actionnaires ont voté à 88,62% en faveur du renouvellement du mandat d'administrateur de M. Richard, qui lui permet de rester à la barre de l'opérateur.
Le vote des actionnaires vient valider la décision prise par le conseil d'administration, qui avait voté le 20 février à l'unanimité en faveur de ce renouvellement.
Un choix qui ne faisait alors guère de doute, M. Richard ayant reçu le soutien de l'Etat comme des salariés, les deux principaux actionnaires d'Orange, avec respectivement 23% (dont 9,5% via Bpifrance) et 5,3% du capital.
Fin janvier, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait ainsi salué le "bon travail à la tête d'Orange", réalisé par M. Richard, alors que les salariés lui reconnaissent d'avoir su apaiser les tensions et le climat social difficile qui régnait lors de son arrivée en 2011.
Une épée de Damoclès est cependant suspendue au-dessus de la tête du PDG, mis en examen en tant qu'ex-directeur de cabinet de l'ex ministre de l'Economie, Christine Lagarde, dans l'affaire de l'arbitrage Tapie. Il doit être jugé pour "complicité d'escroquerie" et "complicité de détournement de fonds publics".
En cas de condamnation, il devra remettre son mandat, a prévenu M. Le Maire, même si les statuts du groupe ne prévoient normalement pas de révocabilité du président.
Stéphane Richard a rappelé à plusieurs reprises sa volonté de profiter de ce nouveau mandat pour continuer à diversifier les activités de l'opérateur, à commencer par le développement de la banque en ligne, Orange Bank, qui vise les 2 millions de clients en cinq ans et devrait être prochainement déployée en Espagne.
L'opérateur historique envisage toujours également une introduction en Bourse de ses activités africaines et moyen-orientales, où Orange est présent dans un peu plus d'une vingtaine de pays et revendique 121 millions de clients.
Les actionnaires ont voté à 88,62% en faveur du renouvellement du mandat d'administrateur de M. Richard, qui lui permet de rester à la barre de l'opérateur.
Un choix qui ne faisait alors guère de doute, M. Richard ayant reçu le soutien de l'Etat comme des salariés, les deux principaux actionnaires d'Orange, avec respectivement 23% (dont 9,5% via Bpifrance) et 5,3% du capital.
Fin janvier, le ministre de l'Economie, Bruno Le Maire, avait ainsi salué le "bon travail à la tête d'Orange", réalisé par M. Richard, alors que les salariés lui reconnaissent d'avoir su apaiser les tensions et le climat social difficile qui régnait lors de son arrivée en 2011.
Une épée de Damoclès est cependant suspendue au-dessus de la tête du PDG, mis en examen en tant qu'ex-directeur de cabinet de l'ex ministre de l'Economie, Christine Lagarde, dans l'affaire de l'arbitrage Tapie. Il doit être jugé pour "complicité d'escroquerie" et "complicité de détournement de fonds publics".
En cas de condamnation, il devra remettre son mandat, a prévenu M. Le Maire, même si les statuts du groupe ne prévoient normalement pas de révocabilité du président.
Stéphane Richard a rappelé à plusieurs reprises sa volonté de profiter de ce nouveau mandat pour continuer à diversifier les activités de l'opérateur, à commencer par le développement de la banque en ligne, Orange Bank, qui vise les 2 millions de clients en cinq ans et devrait être prochainement déployée en Espagne.
L'opérateur historique envisage toujours également une introduction en Bourse de ses activités africaines et moyen-orientales, où Orange est présent dans un peu plus d'une vingtaine de pays et revendique 121 millions de clients.