Ousmane Sonko : « Si le procureur Serigne Bassirou Guèye veut ouvrir une enquête, je peux lui indiquer la banque et le numéro du compte bancaire » dans le dossier des 94 milliards

Dimanche 20 Janvier 2019

A son meeting de ce samedi 19 janvier à la place de la Nation (ex-Obélisque), Ousmane Sonko est revenu sur l’affaire des 94 milliards de francs Cfa détournés dans l’affaire foncière d’une famille dakaroise. Devant une foule très nombreuse, le candidat de Pastef Les Patriotes a une nouvelle appelé le procureur de la République à ouvrir une enquête pour laquelle il est prêt à l’aider. (Extraits de discours)


Ousmane Sonko avec une partie de son staff et de ses alliés (Madièye Mbodj en écharpe, Dialo Diop à l'arrière en lunettes noires)
« Je puis vous dire, aujourd'hui, avec certitude, qu'Ils se sont déjà partagé les 45 milliards de francs Cfa », a affirmé Ousmane Sonko qui va ainsi de révélation en révélation sur cette affaire qui défraie la chronique sénégalaise.
 
Ainsi, a-t-il renouvelé son appel au procureur de la République qu’il cite nommément dans son discours et pousse l’audace jusqu’au défi. «Serigne Bassirou Gueye, s'il est vraiment courageux, je l'invite à ouvrir le dossier. Si vous voulez prendre vos voleurs, je suis prêt à vous aider à mettre la main sur eux », a promis le candidat de Pastef Les Patriotes.
 
De plus en plus précis dans ses dénonciations, Ousmane Sonko a ajouté : « Si le procureur veut ouvrir le dossier, je vais lui indiquer la banque, je peux même lui donner le numéro du compte bancaire » qui accueilli les 45 milliards de francs Cfa que les « voleurs » se seraient déjà partagés, invitant la société civile à s’impliquer plus activement dans ce dossier car « avec 94 milliards de francs Cfa, on peut construire beaucoup d'écoles et d'hôpitaux. »
 
Par ailleurs, Ousmane Sonko a fait part pour les fustiger des « manœuvres » opérées par le pouvoir dans le but de l’éliminer de l’élection présidentielle et de l’espace politique sénégalais. « Chaque jour, ils font tout au palais pour me liquider, mais Dieu merci, je reçois toutes les informations ».

Momar Dieng (avec sites)
 
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