Le président LR sortant de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier, qui l’a emporté largement face au Rassemblement national au second tour des régionales, selon des estimations, s’est félicité dimanche que la « logique d’unité » ait gagné et « démenti tous les pronostics ».
Le président LR sortant de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur Renaud Muselier, qui l’a emporté largement face au Rassemblement national au second tour des régionales, selon des estimations, s’est félicité dimanche que la « logique d’unité » ait gagné et « démenti tous les pronostics ».
C’est « la victoire de tous ceux qui ont voté aujourd’hui, souvent au-delà de leurs appartenances politique, idéologique », a-t-il ajouté, en référence au retrait de la liste d’union de la gauche en sa faveur, face à l’extrême droite représentée par le chef de file du Rassemblement national Thierry Mariani.
Le président sortant, qui avait succédé en cours de mandat à Christian Estrosi, le maire de Nice, a d’ailleurs salué en premier l’écologiste Jean-Laurent Félizia, tête de liste de l’union de la gauche.
Il a aussi rendu hommage à « la totalité des députés européens de toutes les familles politiques - hors extrême droite - qui ont appelé à voter » pour sa liste.
Devant près de 90 journalistes présents à son QG, dont des télévisions espagnoles ou anglaises, il a tenu à s’adresser aux Européens « qui nous regardent, parfois par curiosité » pour leur vanter « une région ouverte, elle est belle, elle est libre, elle est forte, et elle le restera ».
La région Paca est la seule de France où le Rassemblement national était arrivé en tête du premier tour de l’élection régionale, comme en 2015.
Aux cinq millions d’habitants de cette région, il a lancé: « Vous avez été scrutés, décortiqués, analysés comme le futur laboratoire du Rassemblement national (...), nous avons refusé la fatalité d’une région dirigée par l’extrême droite ».
M. Muselier a reconnu que « rien, vraiment rien ne nous aura été épargnés dans cette bataille », alors que sa liste, contenant des Marcheurs, avait suscité une crise au sein de son camp, et que son duel contre Thierry Mariani a été très dur. (AFP)