L'écologiste Jean-Laurent Felizia.
Le Rassemblement écologique et social, liste d’union de la gauche en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), va se maintenir au second tour des élections régionales face aux listes Rassemblement national et Les Républicains, a annoncé son chef de file, l’écologiste Jean-Laurent Felizia.
Le Rassemblement écologique et social, liste d’union de la gauche en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), va se maintenir au second tour des élections régionales face aux listes Rassemblement national et Les Républicains, a annoncé son chef de file, l’écologiste Jean-Laurent Felizia.
« Nous avons eu un débat collectif et nous avons décidé, si les résultats définitifs confirment les tendances, de maintenir la voix de la gauche », a annoncé, sous des applaudissements nourris, le conseiller municipal du Lavandou (Var).
En 2015, la liste de gauche conduite par Christophe Castaner, alors au Parti socialiste, s’était retirée pour faire barrage à l’extrême droite conduite alors par Marion Maréchal-Le Pen, qui avait décroché plus de 40% des suffrages et avait une avance de 14 points sur la liste de droite menée par le maire de Nice Christian Estrosi.
La décision de se maintenir a fait grincer des dents chez Europe Ecologie les Verts (EELV).
« Pour ma part, je ne soutiens pas cette décision, il y a un risque en Paca » de victoire du RN, a déclaré sur BFMTV l’eurodéputé Yannick Jadot tout en estimant que c’est aux leaders locaux de décider.
« Ca ne me convient pas du tout du tout. Il y a un vrai risque du RN et c’est une question de dignité dans ces cas-là, de se retirer », a de son côté déclaré le maire EELV de Grenoble Eric Piolle sur France 3.
« Au second tour nous aurons un adversaire, le candidat sortant, et un ennemi, le RN », a expliqué M. Felizia, sans citer ni Renaud Muselier, le président LR de la région, qui a remplacé M. Estrosi en mai 2017, ni Thierry Mariani, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy débauché par le RN.
Le chef de file du Rassemblement écologique et social, crédité de 15 à 16% au premier tour selon les estimations des instituts de sondage, a justifié ce maintien par le fait qu’avec les voix de Jean-Marc Governatori, chef de file de Cap Ecologie, tenant d’une écologie centriste, M. Muselier « devrait être en position de l’emporter sans avoir à chercher d’alliance artificielle ».
La liste de M. Governatori aurait dépassé les 5% au premier tour, selon les premières estimations dimanche soir. La liste RN de M. Mariani devancerait elle de peu celle de M. Muselier. (AFP)
Le Rassemblement écologique et social, liste d’union de la gauche en Provence-Alpes-Côte d’Azur (Paca), va se maintenir au second tour des élections régionales face aux listes Rassemblement national et Les Républicains, a annoncé son chef de file, l’écologiste Jean-Laurent Felizia.
« Nous avons eu un débat collectif et nous avons décidé, si les résultats définitifs confirment les tendances, de maintenir la voix de la gauche », a annoncé, sous des applaudissements nourris, le conseiller municipal du Lavandou (Var).
En 2015, la liste de gauche conduite par Christophe Castaner, alors au Parti socialiste, s’était retirée pour faire barrage à l’extrême droite conduite alors par Marion Maréchal-Le Pen, qui avait décroché plus de 40% des suffrages et avait une avance de 14 points sur la liste de droite menée par le maire de Nice Christian Estrosi.
La décision de se maintenir a fait grincer des dents chez Europe Ecologie les Verts (EELV).
« Pour ma part, je ne soutiens pas cette décision, il y a un risque en Paca » de victoire du RN, a déclaré sur BFMTV l’eurodéputé Yannick Jadot tout en estimant que c’est aux leaders locaux de décider.
« Ca ne me convient pas du tout du tout. Il y a un vrai risque du RN et c’est une question de dignité dans ces cas-là, de se retirer », a de son côté déclaré le maire EELV de Grenoble Eric Piolle sur France 3.
« Au second tour nous aurons un adversaire, le candidat sortant, et un ennemi, le RN », a expliqué M. Felizia, sans citer ni Renaud Muselier, le président LR de la région, qui a remplacé M. Estrosi en mai 2017, ni Thierry Mariani, l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy débauché par le RN.
Le chef de file du Rassemblement écologique et social, crédité de 15 à 16% au premier tour selon les estimations des instituts de sondage, a justifié ce maintien par le fait qu’avec les voix de Jean-Marc Governatori, chef de file de Cap Ecologie, tenant d’une écologie centriste, M. Muselier « devrait être en position de l’emporter sans avoir à chercher d’alliance artificielle ».
La liste de M. Governatori aurait dépassé les 5% au premier tour, selon les premières estimations dimanche soir. La liste RN de M. Mariani devancerait elle de peu celle de M. Muselier. (AFP)